Publié le 7 Nov 2016 - 10:29
USA : AFFAIRE DES EMAILS

Le FBI confirme ne pas vouloir poursuivre Hillary Clinton

 

Le FBI a annoncé ce dimanche 6 novembre qu’il maintenait sa position de ne pas poursuivre Hillary Clinton dans l’affaire des emails. A deux jours de l’élection, difficile d’évaluer quel sera l’impact de cette annonce.

 

A deux jours du scrutin, on pouvait croire que c’en était terminé des coups de théâtre qui ont émaillé cette campagne présidentielle. Mais décidément, rien n’aura été épargné aux Américains. Dans une lettre adressée aux huit directeurs de commissions du Congrès, le FBI a annoncé que la dernière ‘’affaire des emails’’ ne débouchera pas sur une nouvelle investigation contre Hillary Clinton.

Le directeur de la police fédérale américaine James Comey affirme qu’après avoir passé en revue toutes les communications de ou à destination de la candidate démocrate lorsqu’elle était secrétaire d’Etat, ses services n’ont pas changé les conclusions qu’ils avaient exprimées en juillet en ce qui la concernait.

En juillet dernier, après un an d’enquête, James Comey avait déjà annoncé dans une déclaration solennelle que le FBI recommandait de ne pas poursuivre Hillary Clinton. Si elle estimait que celle-ci avait fait preuve d’une extrême imprudence en discutant de sujets classifiés via un serveur privé non sécurisé, la police fédérale jugeait qu’aucune violation intentionnelle de la loi n’avait été découverte.

Mais l’annonce de l’ouverture d’une enquête complémentaire sur les emails d’Hillary Clinton il y a dix jours avait provoqué une onde de choc. A moins de deux semaines du scrutin, la candidate démocrate avait vu fondre la large avance dont elle disposait sur son rival républicain dans les sondages. Au point que l’issue de l’élection qu’on pensait pliée était redevenue incertaine.

‘’Nous sommes heureux que cette question soit résolue’’, a déclaré ce dimanche soir la directrice de la communication d’Hillary Clinton, Jennifer Palmieri. Alors que les deux camps ont jeté leurs dernières forces dans la bataille, l’impact de ce nouveau rebondissement est cependant difficile à évaluer. Certes, les démocrates ont encore une dizaine de meetings pour en parler, mais le mal a été fait. (Rfi.fr)

 

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