Publié le 25 Mar 2020 - 11:26

Ziguinchor

 

Le couvre-feu a été très bien suivi dans la capitale sud du pays, lundi soir, à minuit. Une heure où, très souvent, certaines rues et places de Ziguinchor grouillaient de monde : les ronds-points Bélal Ly, Esso ou encore Émile Badiane, pour ne citer que ceux-là.

À une trentaine de minutes de minuit, certains citoyens, qui avaient fini de vaquer à leurs occupations, luttaient contre la montre pour arriver chez eux. À l’heure indiquée, ce fut le calme plat. Pas de ronronnements de motos encore moins de klaxons de taxis. Ziguinchor ressemblait à une ville morte.

Selon nos informations, ce fut le même décor dans la commune de Bignona et celle d’Oussouye. Tout comme le sommeil, le réveil fut difficile pour les populations de Ziguinchor. Toute la matinée durant et dans l’après-midi, les rues de la capitale méridionale du pays et le centre-ville ont perdu de leur ambiance habituelle.

Les cars de transport urbain roulaient à moitié vide, alors qu’à ces périodes du jour, les passagers se bousculaient pour trouver une place. Conséquence : la circulation est devenue fluide, hier, dans la capitale Ziguinchor qui a enregistré trois cas positifs et qui vit, désormais, à l’épreuve du coronavirus, de l’état d’urgence et du couvre-feu.

 

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