Publié le 9 Jul 2015 - 18:28
ADAPTATION DE LA LETTRE DE POLITIQUE SECTORIELLE DE LA MICROFINANCE AU PSE

Les acteurs de la Zone Sud cogitent sur la question

 

Une rencontre a réuni hier, dans la capitale méridionale du pays, les acteurs de la microfinance  des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. Avec pour objectif de partager et d’enrichir le rapport Diagnostic et le Cadre stratégique de la Lettre de Politique Sectorielle de Développement de la Microfinance.

 

Élaborée en 2004 pour favoriser l’accès à des services financiers viables et durables à une majorité des ménages pauvres ou à faibles revenus, la Lettre de Politique Sectorielle de Développement de la Microfinance (LPS/MF) a été mise à jour en 2008, à travers un plan d’action qui couvrait la période 2008-2013. Cette stratégie nationale a fait l’objet d’une évaluation en mi-parcours en 2011. Evaluation qui a permis de mesurer, entre autres, le niveau d’atteinte des résultats du plan d’action et les effets de sa mise en œuvre sur le secteur.

A la lumière des recommandations de cette évaluation, le plan d’action a été réajusté pour la période 2012-2013 pour mieux prendre en charge l’accompagnement de la demande en services financiers. ‘’Arrivée à terme, la LPS/MF doit être réactualisée et articulée au nouveau référentiel national de politique de développement qu’est le Plan Sénégal Emergent (PSE)’’, a informé le Directeur de la Microfinance, Djily Lô qui prenait part hier, à Ziguinchor, à un atelier zonal de partage du Diagnostic et du Cadre Stratégique de la Lettre de Politique Sectorielle de Développement de la Microfinance ainsi que de son plan d’action  2015-2020.

 A en croire le Directeur de la microfinance, la rencontre de Ziguinchor a pour objet de partager et d’enrichir le rapport Diagnostic et le Cadre Stratégique de la LPSD au niveau des pôles régionaux afin de prendre en charge les préoccupations et besoins des acteurs locaux et dans un souci d’une meilleure appropriation du document de politique sectorielle dans le contexte de l’Acte 3 de la décentralisation.

HUBERT SAGNA (CORRESPONDANT)

 

Section: