Publié le 29 Mar 2012 - 11:56
AVENIR DU PDS

La liste des héritiers s'ouvre

 

Au lendemain de la défaite du Parti Démocratique sénégalais, la question sur l'avenir de cette formation politique qui était au pouvoir depuis 2000 se pose. Si certains ont déjà quitté le navire, d'autres par contre avancent qu'ils resteront fidèles à Abdoulaye Wade et réclament son héritage. Déjà les prétendants à la succession ne manquent pas. ''J'estime faire partie des cadres sûrs du PDS qui peuvent prétendre légitimement le diriger'', lance Babacar Gaye, responsable libéral à Kaffrine. ''Je lance un appel à tous mes frères de parti à resserrer les rangs pour poursuivre le combat. Nous n'avons pas le droit d'éparpiller l'héritage d'Abdoulaye Wade'', ajoute le porte-parole du PDS. Parmi ces potentiels héritiers, un autre se positionne comme un ''digne héritier'' de Wade. Comme un fils blessé devant la défaite du père, Aliou Sow crie : ''J'ai le désir de venger le père''. Le devoir m'impose d'être un éternel wadiste''.

 

 

Le retour d’Idrissa Seck ?

 

Si Babacar Gaye et Aliou Sow comptent sur eux mêmes pour redresser le parti libéral, d'autres par contre pensent à un des fils bannis. C'est le cas du Saint-Louisien Ahmeth Fall Baraya qui suggère de mettre à la tête du parti, Idrissa Seck. ''Il nous faut un numéro 2 qui a une expérience dans le parti et qui connaît l'idéologie que nous incarnons'', dit-il. Idrissa Seck a montré qu'il a toujours cette orientation''. Comme pour stopper l'ardeur de ces ''dignes héritiers'', le journaliste, chroniqueur politique Tamsir Jupiter Ndiaye coupe court. ''Ce parti n'a pas d'avenir et finira comme le PAI (Parti Africain de l'Indépendance). Beaucoup n'accepteront pas de se ranger derrière un autre que Wade. ''

 

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