Le Sénégalais Cheikh Mbengue juge difficile sa première saison à l'AS Saint-Étienne (Ligue 1 française). Il estime que seul un départ vers l’étranger peut l’intéresser.

‘’Ça a été un peu difficile.’’ C’est l’évaluation que fait Cheikh Mbengue de sa toute première saison avec les Verts. Pour le latéral gauche des Lions du Sénégal, c’est plus le nombre de matches très faible qui l’affecte que son rendement sur le terrain. ‘’Je suis déçu de ne pas avoir beaucoup joué en fait. Je suis déçu de ne pas avoir pu être à 100%’’, dit-il.

Cheikh Mbengue n’a pas été vraiment béni. Le défenseur a connu des pépins physiques presque interminables durant l’exercice 2016-2017. Ils sont intervenus à des moments où il retrouvait à chaque fois son niveau de performance. C’était une sorte de poisse. ‘’Pour commencer, je suis arrivé un peu avant le début du championnat. Je me suis blessé à mon premier match. Puis je suis revenu et je me suis encore blessé. J’ai fait quelques matches et j’ai eu la chance de faire la CAN. C’était un bon moment. En revenant, je me suis de nouveau blessé. En gros, je n’ai pas beaucoup joué cette année. Ça a été une saison difficile. On a eu la chance de finir en Europa League. Mais il est vrai que dans l’ensemble, ça a été une saison compliquée’’, explique-t-il à Foot Mercato.

Agé de 28 ans, Le joueur formé au Toulouse FC a répondu aux rumeurs de contacts avec des clubs de Championship et des écuries turques pour un transfert. ‘’Non, pas encore (de contact). Le mercato vient d’ouvrir il n’y a pas longtemps. J’ai mon agent Bakari Sanogo qui s’occupe de tout ça. Je le laisse gérer et voir s’il y a des propositions. Pour le moment, je suis à Saint-Étienne’’, tranche-t-il.

L’ancien joueur de Rennes ne ferme toutefois pas la porte à un départ. Mais il est tenté par une expérience hors de France, s’il devait, bien sûr, quitter Saint-Étienne. ‘’Je vais débuter ma dixième année en France en septembre. Je ne dis pas que j’ai tout connu. J’ai eu la chance de jouer dans trois clubs, de faire presque 300 matches en professionnels en France. Aujourd’hui, si je devais partir, ce serait plutôt vers l’étranger’’, souligne le natif de Toulouse. 

Adama Coly