Publié le 22 Jan 2014 - 20:33
INFRASTRUCTURES - FERMETURE DU STADE DEMBA DIOP

Les précisions du ministre des Sports

 

Le ministre des Sports et de la Vie associative, Mbagnick Ndiaye, présentant hier le bilan 2013 de son département, s’est dit satisfait des réalisations. Lors de ce point de presse, le ministre est revenu sur l’éventuelle fermeture du stade Demba Diop.

 

''Les stades Léopold Sédar Senghor et Demba Diop ne seront pas fermés simultanément''

''Quand nous sommes arrivés, nous avons trouvé que le stade Léopold Sédar Senghor était suspendu. Nous avons fait le constat de l’état de délabrement très avancé du stade Demba Diop. Nous avons fait de la réfection de ces deux infrastructures notre priorité et avons dégagé des montants provisoires pour les travaux d’urgence que nous devions réaliser.

Nous avons lancé les appels d’offre. Cela nous a valu des surprises. Nous avons fait une attribution provisoire de marché. Il y a eu des recours. C’est grâce à Saër Niang, de l’ARMP (Agence de régulation des marchés publics) que nous sommes sortis de cette situation. Mais les crédits de l’année dernière qui devaient servir à ces travaux n’ont pas pu être utilisés.

Nous n’avons pas pu démarrer les travaux à cause d’une longue procédure d’attribution de marché. Ce n’est qu’avec l’aide de Saër que nous avons pu décanter les dossiers un à un. Nous avons d’abord réglé celui des travaux de Léopold Senghor. Même à ce niveau, il a fallu mettre la pression sur l’entrepreneur pour qu’il anticipe sur les travaux. Donc, ceux-ci ont démarré à Léopold Senghor.

Les dispositions sont en train d’être prises pour que d’ici quelques jours, l’amélioration de la qualité de la pelouse puisse être entreprise. S’agissant des travaux du stade Demba Diop, il faut remercier également Saër Niang qui nous a permis de sortir de ce processus d’attribution de marché qui se poursuit.

Je déclare solennellement : s’il (le processus) se termine d’ici un à deux mois, des dispositions pratiques seront prises pour démarrer les travaux. En tout état de cause, nous allons tout faire pour que le stade Léoplod Sédar Senghor puisse être livré avant que nous ne fermions Demba Diop. Les stades ne seront pas fermés simultanément.

Réhabilitation des infrastructures

Quand nous sommes arrivés, nous avons trouvé que nos stades ne répondaient pas aux normes de la Fifa et de la Caf (Confédération africaine de football). Nous devions réfléchir sur un programme de réhabilitation des infrastructures mais également de poursuite des travaux d’un certain nombre d’infrastructures dont les travaux ont été arrêtés depuis une dizaine d’années.

Je veux parler du stade Lat Dior de Thiès. C’est ainsi que le chef de l’État nous a instruit de mettre aux normes les stades Caroline Faye de Mbour et Aline Sitoë Diatta de Ziguinchor pour que nous puissions sous peu accueillir des compétitions africaines. Avec la coopération chinoise, nous avons réceptionnés les stades de Mbour, Fatick, Tambacounda, Louga et Kolda. La réception des stades de Saint-Louis et Matam se fera d’ici la fin du mois de février.

Les travaux de réhabilitation du Stade Aline Sitoë ont commencé. D’ici le mois de février, nous allons, avec l’ambassadeur de la République populaire de Chine, procéder au lancement officiel de ces travaux. Onze stades communautaires ont été construits dans les départements de Fatick, Matam, Kaffrine et Podor grâce au budget d’investissement du Ministère des Sports qui s’élevait à 2 milliards.

Nous sommes en train de construire une arène de lutte à Fatick qui est presque achevée. Il y a un projet structurant dénommé Diamniadio pôle de développement sportif où nous allons construire l’hippodrome, le palais des sports de 10 000 places. Il y sera également érigé le lycée sportif.

Dans le cadre de notre programme de réalisation d’infrastructures, il est prévu la rénovation du Cneps (Centre national de l'éducation populaire et sportive) de Thiès.  Pour le financement du sport, il est évident que le budget alloué ne couvre pas l’ensemble des besoins exprimés par les différentes fédérations. C’est ainsi que le Fonds national de développement du sport et la Fondation du sport seront mis en place.

Révision des textes

Dans l’axe de la bonne gouvernance, une commission nationale chargée de réviser les textes a été mise en place. Cette commission a travaillé pendant près de huit mois et a produit un document qui tourne autour d’un projet de loi, de 7 projets de décrets et de 6 arrêtés. Ces textes devront désormais régir le sport sénégalais dans la perspective d’un code du sport.

Centres de détection des jeunes talents

L’année 2013 aura été marquée par une innovation majeure qui participe à l’encadrement rapproché des jeunes. C’est la mise en place des centres de détection et de formation des jeunes talents, dont le projet pilote est situé à Fatick. Ce centre pilote, dirigé par un technicien de haut niveau, Salam Lam, et le Conseil régional de Fatick sera étendu aux régions de Tambacounda, Kolda et dans le département de Podor.

Ce projet a tellement suscité de l’intérêt que nos amis de Sedan (en France) sont venus voir comment il marche. Et même Joseph Antoine Bell, de passage au Sénégal, y a fait une descente. Pour le management en vue du démarrage de ce projet, Salam Lam a été appuyé par Peter Schnittger (ancien sélectionneur du Sénégal entre 1999 et 2000).

Bilan sportif

Le Sénégal s’est bien comporté dans les différentes compétitions. Pour le basket-ball, le Sénégal s’est hissé aux 3e places des Afro-baskets masculin et féminin. Aux Jeux de la Francophonie, la lutte a obtenu 6 médailles d’or, 2 d'argent et 5 de bronze ; l’athlétisme a récolté 3 médailles (une en or, autant en argent et en bronze), le judo a eu une médaille en argent et une en bronze) et le football a décroché le bronze.''  

LOUIS GEORGES DIATTA (STAGIAIRE)

 

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