Publié le 18 Apr 2019 - 16:03
LUTTE CONTRE L’INCIVISME ET L’INSALUBRITE A RUFISQUE

La brigade d’hygiène passe à la manière forte

 

La sous-brigade des services d’hygiène de Rufisque compte jouer sa partition dans le retour du culte du civisme chez les citoyens sénégalais. Une ambition qui entre en droite ligne du vœu exprimé par le président de la République, lors de son discours à la nation du 3 Avril dernier. Hier, lors de la cérémonie de présentation du bilan annuel et d’exposition de produits périmés organisée par le service départemental de l’hygiène de Rufisque, Rassoul Bâ, le chef de la brigade régionale des services d’hygiène de Dakar, a souligné que ses services d’hygiène disposent d’un instrument, « le code de l’hygiène, qui est une loi qu’il faut faire respecter par les populations.

En amenant les populations à respecter ce code, on participe au développement du civisme ». Cela doit au préalable passer, selon lui, par l’application des dispositions du code dans toute sa rigueur.  Ses services, dit-il, s’y attèlent. « Notre mission est d’éduquer les populations en matière d’hygiène et de salubrité. Nous allons accentuer nos efforts afin de changer notre pratique quotidienne par rapport à notre environnement ».

Il rappelle que la protection des populations passe par l’hygiène et la salubrité publique. Ce qui doit conduire, d’après lui, à un renforcement des services en moyens. Aujourd’hui, malgré la faiblesse de ses moyens, la brigade de Rufisque s’acquitte de ses tâches, selon le chef de la brigade régionale des services d’hygiène de Dakar. « Le service est en train de faire un travail extraordinaire, au vu des résultats qui nous sont présentés ce matin. Si on s’arrête aux normes de travail, c’est sûr qu’on n’aurait pas le 1/4 de ce qu’on nous a présenté », a-t-il fait savoir. En effet, le service départemental de l’hygiène de Rufisque est aujourd’hui composé de 15 éléments, mais ne dispose que d’un seul véhicule. Pour le major Mamadou Thiam Faye, chef de la brigade, pour l’exercice 2018-2019, ses éléments ont saisi 28 tonnes de produits périmés d’une valeur de 15 millions de francs Cfa.

Afin de combattre la vente de ces produits, il serait nécessaire, pour lui, de « s’appuyer sur des mesures coercitives ». Mais pour l’instant, renseigne-t-il, « nous continuons de parler avec les populations. Nous faisons dans la sensibilisation, mais elles ne parviennent pas toujours à comprendre. Si les gens ne changent pas de comportement, nous allons utiliser la répression pour sévir ».

PAPE MOUSSA GUEYE 

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