Publié le 17 Sep 2012 - 20:46
MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME ‘’YOONU YOKKUTE’’

Des cadres APR lancent un comité d’initiatives

 

Des militants de l’Alliance pour la République (APR), dans le souci de «massifier» leur parti politique dans le département de Mbour, ont mis sur pied un comité d’initiatives des cadres républicains afin de pouvoir accompagner la concrétisation du programme présidentiel dénommé «Yoonu Yokkute». Une rencontre s'est tenue à cet effet hier au quartier Diamaguène 1, en présence de délégués issus des seize collectivités que compte le département de Mbour.

 

‘’Le Collège exécutif national (CEN) des cadres républicains qui existe depuis 2009 et qui a accompagné le président Macky Sall, à l’occasion des différentes élections qui ont eu lieu depuis la naissance de l’APR, avait adressé une correspondance à l’ensemble des collectivités locales, pour demander aux cadres de se retrouver, de s’organiser et de se structurer, pour pouvoir accompagner efficacement la dynamique de massification de notre parti. Et nous y sommes à fond, en étroite relation avec le CEN ’’, a déclaré Maguette Bâ qui a parlé au nom de ses pairs. Ce comité d'initiatives devrait être formalisé lors d'une prochaine assemblée générale, a indiqué M. Bâ, par ailleurs nouveau Directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA).

 

Selon lui, le département de Mbour est l’une des plus grandes circonscriptions électorales du Sénégal et son poids démographique en fait la troisième ville du Sénégal, notamment au plan économique. ‘’C’est pour cette raison que nous avons décidé de nous déployer dans tout le département de Mbour... Nous n’allons pas procéder à des recrutements tous azimuts, a-t-il précisé, mais nous allons tout faire pour recenser tous les cadres qui se voient dans le programme Yoonu Yokkute, afin d’accompagner le président de la République et son gouvernement.‘’

 

En marge de la rencontre, les cadres Apr de Mbour ont approuvé «la suppression du Sénat et d’autres institutions importantes, pour régler les problèmes majeurs des Sénégalais.» Concernant les inondations, ils mettent en cause une urbanisation ‘’extrêmement rapide’’ dans laquelle «aucune norme d’urbanisation n'est respectée» alors que «la démographie est galopante dans nos villes». Par conséquent, c'est «toute la politique d’urbanisation du Sénégal (qui) doit être revisitée avec un meilleur schéma d’urbanisation qui réponde à la réalité des différentes localités de ce pays mais aussi en revoyant le mode d’occupation des espaces fonciers, surtout au niveau des zones urbaines.

 

MOUHAMED KHALY KÂNE

 

 

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