La motion de censure contre le gouvernement et d'autres sujets en vedette
Les sujets politiques sont les plus en vue dans la livraison de samedi de la presse quotidienne dont certains titres se projettent déjà sur la motion de censure contre le gouvernement que l’Assemblée nationale doit examiner mercredi.
‘’La majorité coupe la parole aux libéraux’’, souligne le quotidien l’As à sa Une, avant de préciser que les initiateurs de la motion de censure contre l’équipe du Premier ministre Abdoul Mbaye ‘’n’ont que 6 minutes pour défendre leur initiative’’.
‘’À peine déposée sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, la motion de censure a déjà fait l’objet de discussions par le bureau de l’Assemblée nationale’’, avance d’abord ce quotidien, rapportant que les deux camps opposés ‘’affûtent leurs armes en attendant le jour fatidique du mercredi’’.
‘’En l’absence d’un consensus sur la répartition du temps de parole, le groupe dirigé par Moustapha Diakhaté (majorité présidentielle) a imposé la règle de trois sur les 70 minutes de temps de parole, s’adjugeant ainsi l’essentiel du temps (59) et laissant la portion congrue au groupe des libéraux et démocrates (6 minutes) et au groupe des non-inscrits (5 minutes)’’, rapporte le quotidien l’As.
‘’Après la mouvance (présidentielle), Abdoul Mbaye obtient le soutien de Me El Hadj Diouf’’, annonce sur le même sujet rewmi quotidien. ‘’Si le PDS tente de manipuler l’opinion pour qu’on oublie les poursuites intentées, contre d’anciens ministres, il perd son temps’’, déclare ainsi l’avocat sénégalais dans des propos cités par le journal.
Ces déclarations de l’avocat connectent ce sujet à la traque des biens mal acquis, un, sujet-phare de l’actualité politique depuis maintenant de nombreuses semaines. Sud Quotidien se fait ainsi l’écho, sur le sujet, de propos du chef de l’Etat, Macky Sall, sur le sujet.
A Louga où il était en déplacement, dans le cadre du dernier conseil ministériel décentralisé qu’il a présidé dans la capitale du Ndiambour, le président de la République ‘’a notamment fait mention des débats passionnés en cours dans le pays (ceux relatifs aux audits)’’, rapporte ce journal. Il ajoute que ‘’Macky Sall l’impute à +ceux qui ne voudraient pas que la vérité éclate au grand jour+’’.
‘’Depuis la réactivation des auditions dans le cadre de la traque des biens mal acquis, les libéraux semblent avoir perdu leur sérénité. Ainsi, attaques et provocations se multiplient à l’encontre de Macky Sall. Mais le chef de l’Etat reste inébranlable et laisse la justice suivre son cours’’, note La Tribune.
Le chef de l’Etat semble confirmer cette analyse du quotidien La Tribune. ‘’Mon mandat repose sur la bonne gouvernance et l’Etat de droit’’, déclare ainsi Macky Sall dont les propos sont cités par el quotidien Le Soleil. Le président de la République effectuait des visites de courtoisie aux différentes familles religieuses de Louga.
‘’Il ne peut y avoir d’indulgence dans l’affaire des biens mal acquis…’’, déclare pour sa part le professeur Abdoulaye Bathily, secrétaire général de la Ligue démocratique et ministre-conseiller auprès du président de la République, Macky Sall, dans des propos cités par le quotidien L’Observateur.
‘’Moi, je ne suis même pas pour qu’on mette ces gens-là en prison s’ils acceptent de rendre l’argent’’ par eux mal acquis, ajoute-t-il cependant dans une interview accordée au quotidien du groupe futurs médias, à qui il confie à l’occasion des choses qu’il n’a jamais dites ‘’sur les Wade’’.
Pour sa part, Me Mbaye Jacques Diop, l’ancien maire de Rufisque ‘’ne croit pas que les montants avancés (dans le cadre de la traque des biens mal acquis) et que l’on dit être planqués à travers le monde soient vrais’’, rapporte Walfadji. ‘’Il avertit (donc) Macky Sall contre le fait de miroiter au peuple l’idée que cet argent servira, un jour, au Sénégal’’, selon ce quotidien.
Le Quotidien évoque ‘’Les médailles hollandaises de Macky (Sall)’’. Le chef de l’Etat sénégalais ‘’a proposé Abdoul Mbaye, Aminata Touré, Aminata Tall et Augustin Tine pour être décorés en France. Il en a fait de même pour Idrissa Seck et Ousmane Tanor Dieng qui, à leur tour, ont décliné l’offre’’, précise le journal.
Loin de ce sujet, Direct Info revient sur la récente libération des huit militaires sénégalais détenus un an durant par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), la rébellion opérant dans la partie sud du pays.
Le président gambien Yakhya Jammeh ‘’a été d’un grand apport dans la libération des militaires pris en otage par Salif Sadio. Même si à un certain moment, des flottements ont failli bloquer le processus’’, écrit le journal.
APS