''Yérim n'a rien fait, on l'a tout simplement sacrifié''. Ainsi se lamentait une proche de Cheikh Yérim Seck, après la décision du juge du tribunal des Flagrants délits de Dakar. La sentence venait d'être dite. Le journaliste de Dakaractu va passer les trois prochaines années en prison. Loin de ses deux femmes et de ses enfants. Mais également loin de Ndèye Aïssata Tall qui elle, est déjà retournée à Montpellier où elle va suivre ses études supérieures. Ainsi en a décidé le tribunal des flagrants délits. Mais, cette décision n'agrée guère les amis et proches parents du coupable, notamment ses collègues de ''Un café avec''. Un drame bien réel loin des mises en scène auxquelles elles ont habitué le public dans ''Un café avec''. Abattu, Dj Boub’s ne cesse de regarder de gauche à droite, comme s’il venait d’apprendre le décès d’un proche. Ses collègues de ''Un Café avec'', Katy Chimère Diaw et Lissa, restent insensibles aux sollicitations de leurs fan’s, car elles suffoquent de larmes. Amina, assistante de Boub’s, est inconsolable.

Aussi désemparée que ces derniers, Mané Diouf, la cousine de CYS, pète les plombs. ''On l'a tout simplement condamné parce que le père de Aïssata Tall est magistrat'', suppose-t-elle non sans accuser la plaignante de mœurs légères.

Des bruits de ce genre, il en coulait à flot dans les couloirs du palais de justice qui vomissait du monde. ''Vraiment, la fille est également coupable dans cette affaire'', se lamente une sexagénaire. ''Yérim a bien mérité sa peine'', défend une autre dame à côté. Celle-ci, la cinquantaine, fonde ses arguments sur le fait que si Yérim ne s'y était pas frotté, il ne s'y serait jamais piqué. ''Pourquoi aller forniquer de gauche à droite, alors qu'il est marié à deux charmantes dames ?'', questionne-t-elle, avant d'en apporter la réponse elle-même, en ces termes: ''Les hommes sont cupides''.

ASSANE MBAYE

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