Publié le 4 Nov 2015 - 23:38
CONTRAT POST-RETRAITE ET SOMMATION D’HUISSIER

Le rectorat nie tout harcèlement contre le Professeur Sankharé

 

A travers une note publiée hier, le rectorat de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar dément tout harcèlement au manque de considération à l’endroit du professeur Oumar Sankharé décédé le 25 octobre dernier.

 

Certaines déclarations faites aux funérailles du professeur Oumar Sankharé et accréditant la thèse d’un manque de considération de l’université à l’endroit du défunt professeur de Lettres, ne sont pas du goût du rectorat de l’Ucad. Ainsi dans une note rendue publique hier, le recteur Ibrahima Thioub s’indigne du fait que  les funérailles de Oumar Sankharé, décédé dimanche 25 octobre 2015, ‘’aient malheureusement donné lieu à quelques propos malveillants et outrageants accusant l’administration de l’Université  de lui avoir refusé un contrat,  de l’avoir sommé, par exploit d’huissier,  de libérer son logement ; bref de l’avoir harcelé par des dénis de droit’’. 

Toutefois  le recteur Thioub reconnaît l’existence d’une sommation. Cependant, assure-t-il, il ne s’agit guère d’une mesure sélective. ‘’Des sommations d’huissier ont été effectivement servies, après  maints rappels  et sommations administratives, à tous les occupants irréguliers des logements administratifs : à tous, sans exception ni parti pris,  y compris notre collègue Sankharé’’, précise t-il.

 De plus, si l’on en croit le recteur, ‘’le Professeur Oumar Sankharé avait reçu l’accord du recteur pour fixer lui-même la date à laquelle il pourrait libérer le logement’’. Ainsi, reçu à sa demande par la commission  ad hoc du rectorat’’, il  a sollicité un sursis  de quelques mois, le délai nécessaire pour restaurer sa propriété privée. Le rectorat assure avoir tous les documents de preuves par devers lui.

Par rapport au contrat post-retraite, le rectorat révèle que depuis octobre 2014, il obéit à des conditions et procédures adoptées par les instances de l’université, sans aucune discrimination ou favoritisme. S’agissant du cas personnel de Sankharé, il n’a jamais été question, selon le recteur, de lui refuser une poursuite de la collaboration avec l’université. ‘’Il lui a été demandé de reprendre la collaboration en respectant la voie hiérarchique et qu’une suite favorable lui serait réservée. Son syndicat et les autorités de sa faculté en avaient  été informés.

Aussi avait-il réintroduit  son dossier, avec avis favorable de son département et des autorités de la Faculté’’, renseigne Ibrahima Thioub. Ce dernier et ses collaborateurs se disent convaincus que la communauté universitaire ‘’ne saurait abonder dans ces excès et rumeurs qui sont de nature à jeter l’opprobre sur la mémoire de (leur) défunt collègue  qui a servi l’Université, avec honneur  et dignité tout au long de sa carrière’’.

 

 

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