Publié le 10 May 2017 - 19:04
COUPE DU MONDE DE BEACH SOCCER – SENEGAL

Une participation toujours limitée aux quarts 

 

Après les deux derniers échecs (2013 et 2015) en phase de poules de la Coupe du monde de football de plage, le Sénégal est revenu récemment des Bahamas après les quarts de finale. Un cap qui constitue son meilleur résultat depuis sa première participation en 2007.

 

Malgré le goût d’inachevé causé par l’élimination en quart de finale par l’Italie (5-1), les Lions peuvent se satisfaire d’être arrivés à ce niveau du Mondial de Beach Soccer pour la troisième fois. Un ratio qui divise au juste milieu le nombre de participations (6) que compte le Sénégal dans cette compétition. Et pour cette dernière édition, l’objectif du staff technique était cependant d’intégrer le ‘’carré d’as’’ de la Coupe du monde.

En dépit de la religion que s’était faite le sélectionneur Ngalla Sylla sur ses protégés à Bahamas, ces derniers ne connaîtront ni la fin de leurs bourreaux (Italie) ni celle du vainqueur du tournoi, le Brésil. Ainsi, ils devront repasser à la course pour réaliser le vœu d’intégrer la sphère des grandes nations de la discipline. Ce qui, pour le coach, ne doit pas être seulement suspendu à une simple volonté. ‘’Aujourd’hui, le Sénégal ne joue que la Coupe d’Afrique et la Coupe du monde. Si on ne participe pas aux tournois, on rate les rendez-vous pour ainsi attendre 2019. Ça pose problème. Par rapport à mon expérience dans cette discipline, le fait de voir nos adversaires participer aux tournois leur permet de grandir’’, avait estimé Ngalla Sylla, dans un entretien accordé à notre rédaction, au lendemain de l’élimination de son équipe à Bahamas 2017.

Après un début plus que reluisant dans la poule A, ponctué par deux victoires spectaculaires, respectivement contre l’Equateur (9-0) et le Bahamas (10-1), les Lions n’ont pas connu la même réussite contre les Helvètes (6-6 ; 3 tab 1) et les Transalpins. Deux matchs qui ont sonné le glas de leur Mondial aux Bahamas, en quarts. ‘’Cela fait deux éditions qu’on s’arrêtait dès le premier tour. Là, on a repris notre place de quart de finaliste. Ce qui reste à faire, c’est de pousser encore pour être présent en 2019. On n’est pas loin, il faut apporter quelques modifications pour sortir du tunnel’’, a tempéré le manager Ibrahima Ndiaye ‘’Chita’’, à sa sortie de l’aéroport de Dakar, avant-hier, avec son équipe.

Aujourd’hui, le sélectionneur est conscient des actes qu’avait posés la Fédération pour permettre à la sélection de se préparer pour Bahamas-2017, notamment à travers les matchs amicaux contre le Maroc. Et grâce à cette compétitivité du Sénégal, conjuguée à ses rencontres au Mondial, l’équipe ‘’a beaucoup progressé sur le plan tactique. Physiquement aussi, des acquis ont été gardés, même si les statistiques technico-individuelles doivent être revues.’’ Analyse signée Ngalla Sylla.

Toutefois, l’ancien protégé et successeur d’Amadou Diop à la tête de cette sélection invite l’instance nationale du football à donner plus de valeur à la discipline. ‘’Il ne faut pas se contenter des Coupes d’Afrique et Coupes du monde, essayons de jouer avec les autres. Il y a un championnat, il faut encore chercher des matchs amicaux et travailler sur la base d’un programme à l’interne. Je souhaite entrer dans le carré d’as de la Coupe du monde en 2019 et remporter cette compétition en 2021. Et tout cela doit se faire à partir d’une bonne organisation’’, estime le coach, comme pour montrer le chemin menant au ‘’carré d’as’’ d’une Coupe du monde de Beach soccer.

OUMAR DEMBELE (STAGIAIRE)

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