Publié le 7 Dec 2013 - 07:05
MAIRIE DE DAKAR

 Khalifa Sall pave ses chantiers présidentiels

 

Le pavage des rues de Dakar sera, c’est sûr, au cœur, de la campagne pour la réélection de Khalifa Sall à la mairie de Dakar, voire plus. Mais certaines gorges profondes au sein de la majorité présidentielle estiment que le principal rival du secrétaire général Ousmane Tanor Dieng au sein du Parti socialiste favorise les communes d’arrondissement dirigées par des socialistes dans ce qui devrait être son principal argument de campagne.

Hasard du calendrier ou logiques municipales, des pontes du régime ont remarqué que les communes d’arrondissement dirigées par des responsables du Ps bénéficiaient plus que d’autres de ce programme qui est en train de changer la capitale sénégalaise.Après l’ancien maire libéral Pape Diop qui avait initié l’adressage des rues et avenues de Dakar, Khalifa Sall s’est lancé dans ce qui devrait être son «plus grand programme à intensité de main d’œuvre».

Toutefois,  le rythme des réalisations des travaux selon la géographie des communes d’arrondissement étonne. A Dakar, le Plateau, la Médina, Baobab/Sacré-Cœur, Hann/Bel-Air, Biscuiterie, entre autres, sont entre les mains du Ps et c’est paradoxalement où on voit le mieux le programme des pavages se développer le mieux.

Des militants de partis proches de la mouvance présidentielle mais qui sentent une adversité prochaine avec les socialistes ont remarqué que c’est dans ces quartiers que le pavage se déroule le mieux. Là où les leaders socialistes locaux sont favorables à Ousmane Tanor Dieng (comme par exemple chez le député Doudou Issa Niasse entre Niary Tally et Bène Tally) les travaux ralentissent alors que dans d’autres secteurs, c’est carrément le pavé ! Par exemple, les communes contrôlées par l’Alliance des Forces de Progrès (AFP)  ne sont pas bien loties dans ces chantiers.

On peut citer entre autre autres collectivités locales les mairies de Fann/Point E, la commune de Liberté et le restant de ce qui est aux mains des partisans de Moustapha Niasse.

 

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