Publié le 24 Oct 2012 - 16:26
MANIFESTATIONS VIOLENTES DES THIANTACOUNES

Le Congad invite l'État à ''éviter toute faiblesse coupable''

Photo Google

 

Le Conseil des organisations non gouvernementales d'appui au développement (Congad) s'est joint au concert d'indignation contre les violences et menaces de Thiantacounes pour exiger la libération immédiate de leur guide, Cheikh Béthio Thioune.

''L’ultimatum fixé au Président de la République par un disciple de Béthio Thioune, qui a pris à témoin le Préfet de Mbacké, pour demander la libération immédiate de son guide est un défi et une atteinte aux institutions et à l’État de droit'', dénonce le Congad dans un communiqué daté d'hier. La plateforme d'Ong estime que ''l’expansion du désordre et le contrôle progressif de l’espace public par des groupes, qui n’ont que faire des lois et règlements, constituent une menace qu’il faut traiter sans délai''.

Elle ajoute que les autorités étatiques doivent prendre leurs responsabilités'' en exerçant les missions pour lesquelles les citoyens et la République leur ont donné des mandats et charges publiques. D'ajouter qu'assurer, de ''manière équitable et juste, la sécurité des personnes et des biens est une obligation qui doit reposer sur un État de droit fort régulant, sans discrimination, les relations entre les institutions, les citoyens et les personnes morales.

 

En outre, le Congad demande à l’Etat de veiller au respect des valeurs républicaines, ''d’éviter toute faiblesse coupable en tenant un discours ferme au lieu de verser dans un dilatoire de nature à encourager la délinquance et la déliquescence de la République''.

Le pouvoir est invité à ''rechercher, dans toutes les sphères, les commanditaires et les vandales qui ont planifié et exercé des violences, pour les arrêter et les présenter devant les juridictions compétentes afin qu’on leur applique la loi dans toute sa rigueur, d’assurer la protection des enfants embrigadés par des individus dangereux qui les enferment dans l’illusion, fragilisent l’autorité parentale et religieuse et les instrumentalisent pour exercer un chantage permanent voire des contraintes sur l’État à travers des violences destructrices''.

De même, l'association d'Ong appelle les magistrats à ''ne céder à aucune forme de pression d’où qu’elle puisse venir, de dire le droit sans états d’âme pour rendre justice aux victimes des crimes barbares commis à Médinatoul Salam et restaurer la dignité humaine, de protéger l’État de droit en refusant l’impunité, de sanctionner les destructeurs pour sauvegarder le patrimoine public et les biens privés''.

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