La 11^éme édition de la journée porte ouverte du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) s’est tenue ce mercredi 23 janvier à la maison de presse, à Dakar.

‘’Le rôle des jeunes dans la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme’’ est le thème débattu, lors des journées portes ouvertes du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) de cette année. Les débats étaient animés par Dr Bakary Sambe, directeur de Timbuktu institute, Mamadou Thiandoum du Centif et Diago Diagne Ndiaye, présidente régionale du Réseau paix et sécurité pour les femmes de l’espace CEDEAO.

Pour cette 11^éme édition qui s’est tenue à Dakar, l’organisation a choisi la voix de la jeunesse pour porter la sensibilisation et la plaidoirie. Ainsi, plusieurs jeunes des universités publiques et privées de la capitale sénégalaise ont pris part à la manifestation, présidée par le directeur général du Giaba, Kimelabalou Aba. Cette rencontre a été une occasion pour le Giaba de sensibiliser et de faire découvrir ses activités au grand public. Les journées portes ouvertes du Giaba sont organisées, chaque année, dans l’un de ses pays membres.

L’édition de Dakar était centrée essentiellement sur le rôle des jeunes dans les actions de l’organisation. Ce choix se justifie par le fait que la population africaine est composée en majorité de jeunes. ‘’Les présentes portes ouvertes ont pour objectifs principaux, d’abord d’amener les jeunes à cerner, à travers les communications qui seront délivrées, les notions de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, leur manifestation, les techniques et les méthodes utilisées par le criminel financier. Il s’agira, ensuite, d’édifier les jeunes sur les missions du Giaba, les résultats acquis depuis sa création en 1990 et les défis auxquels le Giaba fait face’’, explique Kimelabalou Aba. Qui poursuit : ‘’les présentes journées portes ouvertes permettront aux experts de partager avec les jeunes les conséquences désastreuses de ces fléaux sur les économies, sur les stabilités politiques et surtout sur ces jeunes. Lorsque tous les contours auront été bien maitrisées par les jeunes, il s’agira de les amener à adhérer et à s’engager à lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Les enseignements reçus seront restitués à leurs pairs et leurs familles pour entreprendre une plaidoirie auprès des autorités politiques’’.

Gabriel Preira, secrétaire général du ministère de la Jeunesse, de la Construction Citoyenne et du Volontariat est allé dans le sens du Dg du Giaba. ‘’L’implication des jeunesses dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, dit-il, est nécessaire, car, ils représentent les plus grandes parties de la population et les dirigeants de demain. Mais également, ils sont des victimes de ces fléaux. Ce qui fait que leurs conséquences sont désastreuses, surtout auprès de ceux-là qui sont appelés à diriger nos Etats’’.

ABBA BA