Publié le 19 Feb 2018 - 10:56
MENACE D’EXPULSION D’ETUDIANTS ORIENTES DANS LE PRIVE

Les promesses et le démenti de Mary Teuw Niane

 

Les 30 mille étudiants menacés d’expulsion dans les établissements privés d’enseignement supérieur, pour défaut de paiement, peuvent pousser un ouf de soulagement. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) s’est prononcé sur le sujet, hier, en annonçant un règlement imminent. ‘‘Dans le budget de 2018, nous avons engagé 5 milliards pour le privé. Aujourd’hui, les décisions sont dans le circuit de paiement.

Nous (Mesri) ne payons pas. Notre Dage a fait toutes les décisions qui sont dans le circuit actuellement. Dès que c’est sur ma table, quand c’est poinçonné, je signe et maintenant c’est le Trésor’’, a déclaré Mary Teuw Niane au micro de Mamoudou Ibra Kane dans l’émission dominicale ‘’Grand jury’’. Monsieur Niane donne même les gages qu’aucun étudiant ne risque de voir sa scolarité écourtée. ‘‘Expulsion ? Non ! Les établissements privés d’enseignement supérieur sont nos partenaires. Jamais, dans l’histoire du pays, ils n’ont eu autant de considération de la part du gouvernement’’, a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, le ministre a démenti l’existence d’une dette de 16 milliards avancée par les responsables des établissements privés. Il parle plutôt d’un montant de 9 milliards 835 millions 116 mille 677 francs Cfa. Toutefois, il confirme que le nombre de 30 mille étudiants avancé est ‘‘tout à fait raisonnable’’ et que les difficultés s’expliquent par l’augmentation croissante des bacheliers. ‘‘On a orienté plus que prévu dans le privé. Ceci a évidemment créé une dette. C’est la dette mûre qui est à la Dage, qu’on peut payer tout de suite. Elle est de 9 milliards 835 millions 116 mille 677 francs Cfa’’, déclare le Pr. Niane.

Selon ses explications, les établissements sont payés en trois tranches. ‘’Quand nous signons, nous devons leur payer 50 %. A la fin du semestre, nous leur payons le 1/4 et à la fin du second semestre, quand tout est fait, on leur paie le 1/4 restant’’, renseigne le ministre.

 

 

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