Le premier tour de l’élection miss ‘’Jongoma’’ s’est tenu samedi soir à la maison de la culture Douta Seck.

Il y avait tout ce que peut utiliser une ‘’jongoma’’, samedi soir à la maison de la culture Douta Seck. Des ceintures en perles aux petits pagnes en passant par l’encens et les parfums de chambre. Tout y était. A l’occasion, le premier tour de l’élection miss ‘’jongoma’’. Dix candidates venues de Dakar et sa banlieue était en lice. Cinq se sont qualifiées à la fin de la soirée. Nanette, Rokhaya Bâ, Ramatoulaye de la Médina, Mariama Sano de Malika et Adja Diop sont les premières finalistes. Dix autres vont être choisies à l’issue des deux éliminatoires prévues dans les prochains week-ends. Le jury dirigé par le célèbre jet setteur Mbaye Sène a sélectionné suivant les rondeurs des unes et des autres. Mais aussi des ‘’feelings’’ et ‘’salagne-salagne’’ des différentes candidates. Les plus osées lors de cette soirée ont gravi les plus hautes marches.

Les ‘’jongoma’’ ont arboré trois différentes tenues. Au premier passage, elles ont porté des tenues traditionnelles confectionnées par Djily Créations. Lesquelles sont des ensembles grands-boubous ‘’Khartoum’’. Des tenues permettant de relever l’élégance des différentes candidates. Elles ont ensuite porté des robes longues un peu trop serré au niveau de la poitrine, mettant en valeur celle des candidates. Du ‘’pathial’’ choquant, d’une candidate à l’autre. Et le public aura droit à ce beau spectacle sur les balcons lors des deux derniers passages avec les robes longues légèrement échancrées derrière et les ‘’tailles basses’’.

Mais il ne suffisait pas d’avoir une belle forme pour être coptée par le jury. Il fallait être ‘’jongué’’, coquette pour ne pas dire provocatrice. Certaines des candidates ne se sont pas fait prier pour en abuser. C’est le cas de Nanette. Cette ‘’jongoma’’, lors de ses passages, faisaient exprès de faire tomber ses ceintures en perles. Et il fallait voir comment elle les ramassait après. Elle bougeait son postérieur en se baissant, donnant l’air même de danser le ‘’lëmbël’’. Des gestes très applaudis par les hommes présents dans les jardins de Douta Seck. Ils ne se privaient d’ailleurs pas de filmer et essayaient de capter certains des nombreux présents offerts par les candidates. Un d’entre eux a même eu droit à un petit pagne. Il a pris des ailes et a ‘’volé’’ pour avoir ce pagne, en criant, tout content. Tel un trophée de guerre, il se l’est fait entourer autour du cou après une belle course. Le sexe dit fort n’a pas manqué de montrer sa ‘’faiblesse’’ devant l’arsenal des femmes à chaque fois que les grands moyens étaient sortis. C’étaient des hanches bougées par-ci, un postérieur bougé par-là, un pan de petit pagne porté montré ou une séance de ‘’sourou’’ sur le podium.

BIGUE BOB