Publié le 25 Mar 2021 - 12:22
MANIFESTATIONS A L’UCAD

Les étudiants exigent la libération de deux de leurs camarades

 

L’avenue Cheikh Anta Diop de Dakar a été, à nouveau, transformée, hier, en un champ de bataille, selon Pressafrik. Les étudiants et les forces de l’ordre s’y sont violemment affrontés. Les manifestants exigent la libération de deux de leurs camarades, en l’occurrence Amadou Sow et Amadou Woury Barry. Ils ont été arrêtés, il y a près d’un mois, suite à la bataille entre les militants du Pastef et les ‘’apéristes’’ (parti au pouvoir). 

Les mis en cause sont accusés de ‘’trouble à l’ordre public’’. Ils ont été accusés par le Coud (Centre des œuvres universitaire de Dakar).   

Très déterminés, ces étudiants, qui ont entamé la bataille pour leur libération, préviennent que chaque jour, ils vont barrer l’avenue jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause. ‘’Nous exigeons la libération de nos camarades. Ils sont des citoyens honnêtes et n’ont commis aucun acte délictuel qui mérite cet emprisonnement. Ils ont manifesté librement. Ils n’ont rien cassé’’, a déclaré le porte-parole des étudiants manifestants, Papa Mahawa Diarra. 

‘’Nous demandons au directeur du Coud, solennellement, de dire aux autorités policières de relâcher ces étudiants’’, a-t-il déclaré.  Des accusations battues en brèche par la direction, rappelant qu’elle n’est pas là pour faire emprisonner les étudiants ou d’être complice de leur arrestation. Ainsi, la direction du Coud, dans le souci de préserver l’espace universitaire, a annoncé qu’elle va se rapprocher des étudiants manifestants afin de voir comment trouver une solution.

‘’Il s’agit d’un malentendu. Parce que le Coud n’a pas pour vocation de faire emprisonner ou d’être complice de l’arrestation d’étudiants. Au contraire, à chaque fois qu’il y a des étudiants qui sont arrêtés, le Coud œuvre pour leur libération. Pour ce cas-ci, nous allons nous rapprocher de ces étudiants, pour essayer de comprendre leur motivation et mener toutes les actions nécessaires dans le sens de faire en sorte que le milieu universitaire soit apaisé’’, a promis le directeur adjoint du Coud, Khalifa Ababacar Diagne. 

 

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