Publié le 21 Oct 2019 - 12:26

Presse

 

Abordant la question de la dépénalisation des délits de presse, le directeur exécutif d'Amnesty International/Section Sénégal s’est voulu, cette fois-ci, très tranché, puisque, dit-il, la dépénalisation "est une tendance au niveau mondial. Il y a beaucoup de pays en Afrique qui ont dépénalisé les délits de presse. 

Des pays comme le Niger. Le Sénégal doit le faire. J'ai beaucoup échangé avec les députés, avant l'adoption du Code de la presse. Chacun évoque sa petite histoire avec la presse pour dire qu'il n'est pas d'accord.

Mais les pays où on a dépénalisé les délits de presse n'ont pas brûlé. Les journalistes, dans ces pays, ne sont pas plus responsables que les Sénégalais. Je pense que si le président voulait réellement cette dépénalisation, sachant le pouvoir et l'influence qu'il a sur ses députés, on aurait eu la dépénalisation", a-t-il martelé devant Mamoudou Ibra Kane.

 

Section: