Oumou Kalsoum Touré, intérieure de Saint-Thomas-Les Eaux, en France, fait partie des 20 joueuses présélectionnées par l’entraîneur Moustapha Gaye pour la préparation des Jeux africains et de l’Afrobasket 2015. Agée de  27 ans, la joueuse formée à la Jeanne d’Arc de Dakar 2003-2006 compte gagner sa place parmi les représentantes du Sénégal à ces deux rendez-vous continentaux.

Comment appréciez-vous le démarrage du regroupement avec l’équipe nationale ?

Tout se passe très bien. On a démarré lundi matin dans de bonnes conditions. A l’hôtel aussi, on est très bien. Il n’y a rien à dire pour un début. Les filles sont joviales et très solidaires.

Comment se passe votre intégration dans le groupe ?

Ça s’est très bien passé parce qu’au départ, je connaissais certaines filles. Donc l’intégration s’est bien passée.

Qu’est-ce qui peut vous aider à intégrer l’équipe du Sénégal ?

C’est les entraînements. Je vais essayer de gagner ma place comme tout le monde. Il faut travailler dur, écouter les conseils de l’entraîneur parce qu’il a de l’expérience.

Que comptez-vous apporter à cette équipe nationale ?

Physiquement, je compte apporter un peu de vitesse en tant qu’intérieure polyvalente. Et défensivement aussi, je compte y participer. Tout ce que mon entraîneur souhaite, je serai à sa disposition et à celle de l’équipe.

Vous avez été présélectionnée une fois puis recalée. Pensez-vous que cette fois-ci sera la bonne ?

Je l’espère, s’il plaît à Dieu. La dernière fois, j’avais des soucis au genou, je revenais de blessure. J’avais expliqué au coach mon indisponibilité et il a compris.

La concurrence sera certainement rude. Mais comment vous la vivez ?

Oui, elle sera dure. Mais il faut essayer de gagner sa place comme partout ailleurs. Je fais comme en club. Je travaille. De toute façon, seul le travail paie. Si nous faisons ce qu’on a à faire, il n’y aura pas de souci.

Comment se porte votre coéquipière en club, Astou Traoré ? Et avez-vous l’habitude de parler de l’équipe nationale ensemble ?

Elle va très bien. Elle a un rendez-vous en France. Elle nous rejoindra dès qu’elle aura terminé. Oui, puisqu’on joue dans la même équipe cette saison. Elle m’a aussi aidée avec son expérience. C’est comme une grande sœur.

LOUIS GEORGES DIATTA