Décidement, la traque des biens mal acquis ne touche pas uniquement les dignitaires de l'ancien régime. Ces conséquences sont également ressenties par le personnel préposé à la sécurité de la permanence Mamadou Lamine Badji. Selon des sources dignes de fois, les vigiles trainent trois mois de salaires meme si certains d'entre feignent de tenir le coup. "Le parti est axphyxié actuellement, personne ne peut sortir de l'argent.

Nous ressentons durement la traque des biens mal acquis", confie un responsable libéral. Cette austériré n'épargne pas l'Institut libéral sis au Point E. Cette école du parti crée par Wade "ne dispose plus de ressource" pour faire fonctionner les activités. Joint  par EnQuêtePlus, Me Madické Niang, à qui est confié la gestion du patrimoine du parti, confirme l'infiormation mais conteste les chiffres.

"Nous leur devons moins de trois mois. Je ne maitrise pas la comptabilité". Toutefois, l'ancien ministre des affaires étrangères, poursuivi dans la cadre de la traque des biens mal acquis, dégage  sa reponsablité dans  cette affaire. "Le président nous confiait la tâche de payer les  vigiles. Il arrive aussi qu'il le confie à d'autres personnes(il ne veut citer de nom). Car, je ne suis pas souvent à   Dakar. Je suis entre Saint Louis et Touba", dit Me Madické. Ce dernier demande aux vigiles de faire preuve de compréhension.

"Il y a des gens qui sont payés à ne rien faire, ils se présentent à la permanence pour qu'on les voit ensuite ils disparaissent. Mais, Wade, dans sa générosité continue à les payer"