Publié le 28 Nov 2022 - 17:49
UN NUL ET UNE DÉFAITE FACE AUX ÉQUIPES SUD-AMERICAINES

Les Lions doivent mieux faire contre l’Équateur

A quelques heures de la confrontation décisive contre l’Équateur, le Sénégal se prépare sérieusement pour remporter cette victoire nécessaire pour une place au second tour de la Coupe du monde 2022. Les Lions doivent faire mieux que les deux précédentes sorties face aux équipes sud-américaines : 3-3 contre l’Uruguay en 2002 et 1-0 face à la Colombie en 2018.

 

L’équipe du Sénégal va jouer sa survie en Coupe du monde, ce mardi, face à celle de l’Équateur. Les Lions, classés 3e dans la poule A, avec 3 pts, doivent s’imposer impérative devant La Tri pour avoir droit à une place en huitièmes de finale. Les Équatoriens sont co-leaders avec les Pays-Bas, avec 4 pts et une différence de buts de +2. Ce sera la troisième confrontation de la sélection sénégalaise face à une formation sud-américaine en phase finale de Mondial.

Lors des deux premières oppositions face à une sélection de l’Amérique latine, les Lions ont obtenu un match nul face à l’Uruguay (3-3) en 2002 et une défaite devant la Colombie (0-1) en 2018. Pour cette troisième confrontation avec une équipe de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol), les champions d’Afrique doivent faire mieux.

Être clinique devant le but

Face à l’Équateur, le Sénégal est tenu de gagner pour poursuivre son aventure qatarie. Longtemps critiqués pour leur manque d’efficacité devant le but adverse, les Lions sont plus que jamais tenus d’avoir une réussite offensive irréprochable. En 2018, la bande à El Hadj Diouf avait réussi à mettre trois buts à la Celeste. Seize ans après, les Sénégalais avaient péché sur ce registre face à la Colombie. Malgré un nombre plus important d’attaques dangereuses (31 contre 29 pour les Colombiens), le Sénégal n’avait pas réussi à concrétiser la moindre occasion de but. Les Colombiens avaient mis les hommes d’Aliou Cissé dans une situation délicate. Avec 4 pts, à égalité parfaite avec le Japon, ils avaient été éliminés sur la base de la règle du fair-play (six cartons jaunes pour le Sénégal, contre seulement quatre pour les Samouraïs).

‘’Nos attaquants sont capables de marquer’’, avait déclaré Aliou Cissé en conférence de presse de veille de match contre le Qatar. Une affirmation que les Lions ont confirmée lors de leur deuxième sortie contre le pays organisateur. Après avoir échoué face à la Hollande, ils ont inscrit trois buts face au Qatar (3-1). Le Sénégal compte le même nombre de réalisations que les Pays-Bas et l’Équateur. Une statistique qui augure de bonnes choses pour la suite.

 

Resté costaud en défense jusqu’au bout

Lors de ses confrontations avec les équipes sud-américaines, le Sénégal a toujours encaissé. Contre les Uruguayens, en 2002, les Lions ont pris trois buts et en 2018 face aux Colombiens, ils en ont pris un. Durant ces deux campagnes au Japon/Corée du Sud et en Russie, la sélection sénégalaise a concédé des buts à des moments où elle avait, plus ou moins, la faveur du score.

En 2002, le Sénégal, sous la houlette de Bruno Metsu, avait largement mené au score (3-0) en première période avant de se faire rattraper par la Celeste en l’espace de quarante-trois minutes, avec un but de Morales dès les premières secondes après le retour des vestiaires (46e). Cette année encore, l’équipe ne parvient pas à garder ses cages inviolées. Face aux Oranjes, le Sénégal a concédé deux buts dans les dernières minutes de la rencontre. D’ailleurs, à l’issue de la rencontre, Aliou Cissé a reconnu que ses joueurs ont ‘’manqué de concentration dans les cinq dernières minutes’’. Ils ont eu les mêmes errements contre le Qatar, lors de leur seconde sortie. Pendant qu’ils menaient 2-0, ils ont vu les Qatariens réduire le score (2-1).

Pour surmonter l’obstacle équatorien, la bande à Kalidou Koulibaly doit revoir sa copie. Il faudra rester concentré sur leur sujet durant toute la rencontre, pour éviter les mauvaises surprises. Ensuite, les hommes de Cissé doivent revoir leur discipline tactique qui leur a été reprochée à maintes reprises.

D’abord, c’est le coach de la Bolivie, Pablo Escobar, qui a relevé cet impair des Lions, en déclarant que c’est ‘’une équipe qui, lorsqu’elle est pressée, devient brouillonne et assez désordonnée’’. Louis van Gaal avait déclaré que l’équipe du Sénégal était moins organisée que celle de l’Équateur.

Ceci étant, il appartient à Aliou Cissé et ses hommes de corriger ces lacunes pour prétendre à une victoire contre l’Équateur, synonyme de qualification en huitièmes de finale.

LOUIS GEORGES DIATTA

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