Publié le 20 Feb 2014 - 16:10
EN PROFONDEUR

L’autoroute à ‘’piège’’

 

Dans cette longue liste d’obstacles auxquels font face les sapeurs-pompiers figure l’autoroute à péage. Les sauveteurs ont souligné la difficulté qu’ils ont d’avoir accès à l’infrastructure, surtout à partir de certains points. En guise d’exemple, il relève que la compagnie de Guédiawaye doit faire un détour de 3 km pour emprunter cette chaussée payante. Et si toutefois l’accident a lieu sur la voie opposée, le temps d’intervention devient plus long. D’après nos interlocuteurs, seule la caserne de Rufisque ne connaît pas ces problèmes.

En plus, jusqu’à une date récente, l’autoroute était payante pour toutes les ambulances, y compris celle du Samu et des sapeurs-pompiers. Depuis quelque temps, les soldats du feu ne payent plus (on ignore le cas des autres). Ce n’est pas pour autant la fin des incompréhensions.

Car, certains responsables soutiennent qu’il y a des véhicules de la Brigade ‘’banalisés’’ (qui ne portent pas d’insignes) et qui font partie pourtant des interventions. Ces voitures sont très souvent bloquées au lieu du péage. «Il faut toujours faire appel à des supérieurs pour que ça passe. Parfois, on est obligé de payer pour éviter les pertes de temps», déplore-t-on.

Il s’y ajoute que l’autoroute n’est pas munie de ces téléphones qui permettent d’appeler en cas d’urgence. Ils ont noté également une absence de voie de dégagement pour les véhicules en urgences. Pour tout cela, ils demandent à être ‘’implanté à  domicile’’, comme le sont d’ailleurs les forces de l’ordre. Sinon, avec le projet d’allonger la voie jusqu’à Mbour, les interventions ne seront que plus difficiles.

 

 

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