Publié le 22 Nov 2016 - 18:52

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DETHIE FALL (PARTI REWMI)

‘’Que la justice applique la peine prévue dans toute sa rigueur’’

‘’Nous présentons nos condoléances au Président Macky Sall, à toute la classe politique et à la nation sénégalaise. Ce qui s’est passé le samedi  a été d’une douleur extrême. On ne peut pas comprendre qu’une mère de famille, un matin, se lève et qu’on la trouve dans sa chambre pour l’égorger. Tous les Sénégalais épris de paix et de justice sont meurtris. Et je reste persuadé que tous ceux qui sont là n’ont pas, peut-être, un lien direct avec celle qui est partie. Mais, au regard de l’atrocité des faits, ils ont jugé nécessaire de faire le déplacement comme tout bon Sénégalais pour compatir avec la famille. Nous avons le cœur extrêmement meurtri. Et nous demandons que la justice puisse appliquer la peine prévue par la loi dans toute sa rigueur.’’

 AMADOU DIARRA (MAIRE PDS)

’Fatoumata était une dame pleine d’amour’’

‘’Nous nous associons aux indignations de toute la communauté sénégalaise par rapport à cet acte ignoble perpétré contre une sœur, ma maman Fatoumata Mactar Ndiaye. En tant que membre du Parti démocratique sénégalais (Pds), nous ne trouvons pas les mots pour venir compatir avec la famille naturelle de Fatoumata, de même que politique. Je suis vraiment sidéré devant cet acte abject, animal. La seule solution, c’est le retour à la foi, aux hommes religieux que nous devons écouter. Nous devons retourner nos pensées vers Dieu. L’Etat ne peut pas mettre un policier dans chaque maison ou devant chaque citoyen. Par contre, la foi peut entrer dans l’individu pour qu’il ne puisse pas faire des actes de cette nature. Il faut éviter d’instaurer ce  débat sur la peine de mort. Allez aux Etats-Unis, les crimes continuent de belle manière. Fatoumata Mactar Ndiaye était une dame pleine d’amour. Il y a un vide autour de moi parce qu’elle m’invitait à être à ses côtés.’’   

MOR NGOM, (MINISTRE CONSEILLER) 

’Fatoumata était affable’’

‘’Fatoumata Mactar Ndiaye était une dame de fer qui, très tôt, s’est manifestée aux côtés du président de la République encore dans l’opposition. Elle était affable. Fatoumata Mactar Ndiaye était une femme d’une sérénité qui, à la limite, dérangeait tous ceux qui avaient envie de troubles ou autre chose. Nous l’avons perdue dans ces conditions. Nous ne pouvons qu’implorer Dieu pour qu’Il puisse l’accueillir dans son Paradis. Et nous sommes interpellés parce que les conditions dans lesquelles elle est morte posent un problème de sécurité sur lequel nous devons réfléchir pour trouver des solutions. Il appartient à l’Assemblée nationale de prendre les dispositions et de juger utile toute loi nécessaire pour la marche de notre démocratie et son renforcement.’’

BENOIT SAMBOU (MINISTRE CONSEILLER)

‘’C’est une douloureuse perte pour toute la nation sénégalaise’’

‘’C’est un moment d’extrême douleur de perdre une grande militante, une camarade de parti, une sœur. Elle a tout donné pour son pays. Au-delà de cette douloureuse perte qui affecte toute la nation aujourd’hui, c’est tout le Sénégal qui s’interroge. Et il est important que nous puissions réfléchir sur nos valeurs, sur cette société qui doit mieux encadrer ses enfants, les éduquer, pour éviter des drames de cette nature. Toute la société sénégalaise est interpellée(…) Ce jeune homme qui a commis cet horrible meurtre est peut-être lui-même victime de cette société qui, par ses pesanteurs, amène des gens à perdre la tête ou à poser des actes de cette nature.’’

SEYDINA FALL DIT BOUGAZALI (APR)

‘’Que l’Etat tue le gosse le plus rapidement possible’’

‘’C’est inadmissible parce que cette dame n’est pas n’importe qui dans ce pays. Et il faut que l’Etat exécute ce boy (Samba Sow) le plus rapidement possible. C’est un voyou, un délinquant. Moi, j’ai déposé la proposition de loi relative à la peine de mort il y  a deux ans maintenant. Et je ne sais pas ce qui se passe au niveau de l’Assemblée nationale. D’ailleurs, c’est pour cette raison que je prends, en tant que député, mes responsabilités pour qu’on pratique la peine de mort au Sénégal. C’est une demande sociale. Il faut donc que le Président Sall organise un référendum dans ce sens pour recueillir l’avis de la population sur la question. Il faut qu’on tue le gosse le plus rapidement possible. Je l’ai vu aujourd’hui au commissariat de Pikine. Et je lui ai expliqué qu’il allait mourir. Sans pression, il était en train de rire. C’est pourquoi je vous dis que c’est un bandit.’’

 

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