Publié le 27 Sep 2013 - 12:29
REPARATION DE LA CONDUITE DE KEUR MOMAR SARR

Des ingénieurs pensent que c'est devenu une affaire d'Etat

 

 

L’actualité tournant principalement autour de la crise de  l'eau, tous les regards sont orientés sur cette question. Il nous revient que des ingénieurs de haut niveau, désirant voir ce problème résolu, pensent que le président de la République devrait lui-même monter au créneau et activer son réseau relationnel au niveau des autres Etats. Comme la France par exemple. Ces ingénieurs nous expliquent qu'à ce niveau de détérioration, les garanties ne peuvent être apportées que par des sociétés spécialisées. Or, font-ils remarquer, il n'y a pas de fonderie au Sénégal à même de fournir les garanties nécessaires. Il faut en effet tester le matériel après sa fabrication pour mesurer les pressions qu'il peut supporter. Ce qui ne saurait se faire sur place à l'usine de Keur Momar Sarr. ''A ce stade de complication, cette affaire ne peut se gérer que d'Etat à Etat'', fait-on remarquer. ''Si par exemple, l'Etat français est mis à contribution au plus haut sommet, des pressions positives peuvent être menées au niveau de fonderies spécialisées pour une fabrication rapide de la pièce, suivie des tests de qualité sur place. Nos interlocuteurs craignent qu'à cause du bricolage, la panne dure plus longtemps que prévue.

En tout cas, à l'usine de Keur Momar Sarr, les travaux se poursuivent. Hier, le fameux tuyau, que certains assimilent à un cheval qui refuse de se faire dompter, a explosé en pleine réparation, causant des blessés chez quatre des ouvriers qui s'attelaient à le remettre en marche et un des responsables de l'équipe qui ont été acheminés à l'hôpital de Louga. Mais il y a eu plus de peur que de mal. A noter que c'est l'entreprise SAHE qui essaie de réparer la pièce défectueuse sur place. Sa soeur jumelle, SADE, spécialisée dans la fonte, était aussi sur place.

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