Publié le 8 Nov 2012 - 19:22
SANTE REPRODUCTIVE

Les médias sociaux mis à profit pour conscientiser les jeunes

 

L’accès des adolescents et de jeunes à l’information et aux services de santé de la reproduction constitue ''une priorité majeure'' pour le Fonds des nations unies pour la population (FNUAP) au moment où les TIC, à travers les médias sociaux, connaissent un développement fulgurant au Sénégal, a indiqué, jeudi à Matam, l’expert régional du système onusien, Aboubacry Ndiaye.

 

‘’La parole aux jeunes s’interroge sur la place actuelle de la santé de la reproduction dans le chapitre des priorités en termes d’information et de communication chez les plus jeunes’’ a-t-il notamment expliqué à l’ouverture d’une formation sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (SRAJ). Quelque 30 jeunes prennent part à cette formation initiée par le FNUAP en collaboration avec Marie Stopes International (MSI), les Centres de conseils adolescents et SIS Afrique pour la promotion de la santé de la reproduction par le biais des TIC et médias sociaux à travers une caravane de mobilisation sociale et d’offre de services PF/SRAJ à Matam.

 

A ce propos, Aboubacry Ndiaye a exhorté les jeunes à faire preuve d’assiduité, afin d’atteindre les objectifs visés par la formation à savoir faire d’eux des relais, des pairs-éducateurs qui pourront à leur tour sensibiliser sur des sujets aussi sensibles que la santé de la reproduction et le VIH.

 

Pour le chargé de la formation Mandiaye Pety Badji, ''les bénéficiaires devront être les ambassadeurs des jeunes qui n’ont pas pu assister à la formation et les sensibiliser à changer de comportement pour, éviter les grossesses précoces ou rapprochées, dire non à l’excision et conscientiser les autres jeunes''.‘’Partagez avec eux les acquis de cette formation dont vous allez bénéficier à partir des réseaux sociaux notamment Facebook, Youtube, Twitter, Blogging, etc.) sur la santé de la reproduction’’, leur a-t-il dit.

 

De son côté, le coordonnateur du Centre de conseils ado de Matam, Cheikh Guèye, a dit que la formation est axé sur la sensibilisation pour former des pairs-éducateurs sur la santé de la reproduction. ‘’Ce sont deux composantes de la santé qui sont sensibles présentant des risques certains pour les jeunes et les adolescents qui, de nos jours, utilisent beaucoup les réseaux sociaux pour communiquer’’, a confié le coordonnateur du CCA. ‘’Ce ne sera pas une formation académique, a-t-il fait savoir, mais plutôt sous forme d’animation afin que ça soit plus attractif et captivant pour les jeunes à qui nous demandons, à ce sujet, de poser toutes les questions qu’ils jugeront utiles et sans tabou’’.

 

APS

 

 

 

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