Publié le 4 May 2021 - 06:18

Diplomes Fastef

 

Les enseignants diplômés de l’élémentaire et du moyen secondaire réclament leur mise en position de stage. Ils ont tenu un sit-in à la faculté des Sciences et technologies de l’éducation et de la formation (Fastef). Selon le coordonnateur du collectif, Babacar Koté, la mise en position de stage a existé au Sénégal depuis plus de 40 ans. Mais ce droit n’existe plus que de nom, car ‘’depuis l’arrivée du régime de Macky Sall, ce droit à être formé à la Fastef est totalement bafoué’’, dit-il. Pourtant, rappelle-t-il, il est régi par la loi 61-33 du 15 juin 1961 et stipule, en son article 21, 57et 61 que lorsque les enseignants de l’élémentaire et du moyen secondaire obtiennent des diplômes académiques, ils ont le droit d’être mis en position de stage.

Cependant, depuis 2012, le quota de sélection en stage a connu une forte baisse, selon Mamadou Mané, Professeur d’histoire et de géographie. Seuls 199 sur 300 enseignants ont été sélectionnés, d’après lui toujours, pour aller en stage en 2019, après une conférence de presse organisée, coïncidant avec la nomination du ministre de l’Education nationale Mamadou Talla. Et c’est après deux ans que ces 199 enseignants ont débuté leur formation en stage, alors qu’il y a ‘’une marge de plus de 2 000 enseignants qui attendent d’être formés’’, en a croire Babacar Koté.

Le Collectif des enseignants diplômés pour la mise en position de stage dit avoir marre de cette situation et prend à témoin l’opinion publique et informe les parents d’élèves de leur sort. Il met en garde le président de République et estime que ‘’le ministre et son directeur ne comprennent pas l’enjeu de la situation’’. ’’Le collectif a profité de l’occasion pour demander la libération de leur collègue Alioune Badara Dia, incarcéré pour avoir utilisé ses droits à la manifestation, à une marche’’.

 

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