Publié le 20 May 2014 - 16:48
LUTTE CONTRE LE TERRORISME TRANSNATIONAL

Absent du G5 du Sahel, le Sénégal reste une zone stratégique

 

La dispersion des efforts pour combattre la montée des mouvements terroristes en Afrique ou précisément dans le sahel est devenue une préoccupation majeure. Elle tient surtout à la capacité des pays de la région à construire des partenariats réellement collaboratifs. Le Sénégal qui est concerné de manière passive par le terrorisme se détache de plus en plus comme une zone stratégique dans cette lutte.

 

Le Sénégal est Absent du G5, ce regroupement qui comprend le Mali, le Tchad, la Mauritanie, le Burkina Faso et le Niger. Cinq pays du Sahel décidés à conjuguer leurs efforts pour lutter contre le terrorisme. S’il se plaint de n’être pas membre de ce groupe, c’est parce le Sénégal constitue une zone stratégique dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel, bien que les menaces terroristes qu’il encourt soient minimes, comparé à ses voisins.

 En témoignent les nombreuses missions qu’il accueille en matière de lutte contre les menaces terroristes dans le Sahel. En effet, sur proposition de Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations-Unies, le Sénégal a accepté d’accueillir le bureau de l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’Onu pour le Sahel.

Et que dire de  l’atelier sur ‘’la lutte contre les menaces transnationales‘’ qui s’est ouvert hier à Dakar ? Ce séminaire est co-organisé par le Centre africain d’études stratégiques (ACSS) et l’ambassade des États-Unis à Dakar, en collaboration avec l’agence pour la réduction des menaces du département américain de la défense (DTRA), le commandement américain en Afrique (AFRICOM) et le centre d’études stratégiques du Proche-Orient et de l’Asie du Sud (NESA). 

Le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo a indiqué, au cours de la cérémonie d’ouverture, que la sécurité et le développement du Sahel sont préalables à la stabilité de l’Afrique, raison pour laquelle il s’agit de mettre en place un front commun avec les partenaires pour aider cette région.

‘’Notre pays est conscient de la nécessité de la prise en compte des enjeux sécuritaire de la région, un préalable à tout processus de développement socio-économique’’, a soutenu le ministre de l’Intérieur qui en a profité pour exiger la libération sans conditions des quelques 200 jeunes filles détenues par la secte nigériane Boko Haram.  L’ambassadeur des États-Unis au Sénégal, Lewis Lukens, a  laissé entendre pour sa part que le Sénégal demeure le partenaire le plus important dans la sous-région surtout contre les menaces transnationales. 

‘’Le plus important est que les pays travaillent en synergie''    a plaidé le diplomate. Les quelques 45 participants provenant de pays du Sahel, des représentants du gouvernement américain, de la société civile et des experts d’organisations internationales auront jusqu’au 23 mai pour discuter sur des approches stratégiques de lutte contre les menaces transnationales dans la région.

Il s’agit d’examiner la nature, la portée et les implications des menaces transnationales et irrégulières, d’identifier les forces et faiblesses des initiatives nationales, régionales et internationales ou encore promouvoir l’amélioration de la communication entre les individus et les organisations engagées dans la lutte contre les menaces transnationales et irrégulières dans le Sahel entre autres.

ANTOINE DE PADOU

 

 

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