Publié le 22 Feb 2014 - 07:21
FRONT COMMUN

Cinq syndicats scellent une union sacrée

 

Le syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), le syndicat national de l'enseignement élémentaire (Sneel/Cnts), le syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes), le syndicat des professeurs du Sénégal (Sypros), et l'union démocratique des enseignantes et enseignants du Sénégal (Uden), entités issues de trois centrales syndicales différentes, font désormais front commun pour le bien des enseignants et celui de l’Ecole publique.

Leurs responsables ont fait face à la presse hier à la maison Iba Ndiaye Djadji. Avec un point commun : l’appartenance à l’Internationale de l’Education, «une organisation mondiale forte de 30 millions d’enseignants et employés du secteur de l’éducation de 173 pays».

Cette nouvelle structure, coordonnée par Amadou Diaouné, secrétaire général du Sudes, s'est assignée pour mission d’unir le mouvement syndical enseignant tout en préservant l’intérêt de l’Ecole publique et des enseignants dans un contexte où la pratique actuelle du syndicalisme est ‘’source de luttes de positionnement, de surenchères et d’affairisme’’.

Il est donc temps de penser à une refonte du mouvement trop émietté (une cinquantaine de syndicats), et par conséquent ne faisant pas le poids devant le gouvernement. «Nous sommes faibles aujourd’hui, nous le reconnaissons», avoue clairement Awa Wade, secrétaire générale de l’Uden, relevant au passage que les syndiqués ne font que 15% des effectifs.

Plus inquiétant, ajoute Dr Diaouné, «si vous faites le total du nombre d’heures de grève dans les 10 dernières années, vous verrez qu’il est supérieur à celui des 40 années qui les ont précédées. Et pourtant, nous n’avons pas eu de satisfaction dans les points essentiels de nos revendications».

En même temps, ils disent constater l’état de délabrement avancé de l’école et de l’université publiques, sous tous les rapports. Pour toutes ces raisons, les enseignants pensent qu’il est temps de se retrouver, précisant au passage que le cadre n’est pas exclusif. «Loin s’en faut ! Au contraire, il est ouvert à tout syndicat indépendant et de lutte, au service exclusif des enseignants et de l’École sénégalaise».

BABACAR WILLANE

 

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