Publié le 13 Mar 2013 - 22:32
ÉLECTIONS DES MAIRES ET PCR EN 2014

 L'Alliance Jëf Jël préconise le suffrage universel direct

Pour les élections locales du 16 mars 2014, l'Alliance Jëf Jël souhaite que les maires et présidents de conseils régionaux et ruraux soient élus au suffrage universel direct. Un excellent moyen, selon elle, pour donner un vrai pouvoir aux citoyens des collectivités locales.

 

Alors que le parti célèbre ses quinze ans d'existence depuis sa fondation par Talla Sylla et ses compagnons, l'équipe dirigeante de l'Alliance Jëf Jël (AJJ), issue du dernier congrès de scission de décembre dernier, se prépare à aller aux élections locales du 16 mars 2014. A ce propos, elle préconise que ces scrutins soient organisés sur le modèle du suffrage universel direct. «Depuis 2006, a rappelé son président Pape Ismaïla Keïta, nous disons que l'élection des maires et des Pcr devrait être une prérogative des citoyens qui doivent choisir ceux en qui ils ont confiance et qu'ils connaissent pour diriger les destinées de leurs collectivités.» C'était à l'occasion d'une conférence de presse tenue hier à Dakar.

 

Relativement aux alliances possibles entre forces politiques, l'Alliance Jëf Jël indique ne pas cautionner les coalitions qui se créent à l'approche des élections et qui ne relèvent que de calculs politiciens. «Si, à l'approche des élections, tout le monde s'active à former des coalitions, c'est parce qu'il y a des attentes en retour», a dit le président de l'alliance. Des coalitions appelées à disparaître dans le temps, selon lui. Mais au contraire, si des formations politiques se retrouvent parce qu'elles partagent une même vision de la gestion des collectivités locales, cela contribuerait à construire des coalitions durables, consent M. Keïta. Ainsi, «une fois au pouvoir, ces alliés auront déjà échangé et trouvé un terrain d'entente sur un certain nombre de questions'', a déclaré le leader du Jëf Jël.

 

La question de la «médiation pénale» a été décrétée «close» par le pouvoir après la cacophonie ambiante de la semaine dernière. Mais l'Alliance Jëf-Jël (AJJ) y est revenue lors de sa conférence de presse tenue hier à Dakar. Selon son président, le fait même que le sujet ait été soulevé a été une volonté du gouvernement d'esquiver les véritables problèmes de l'heure auxquels les Sénégalais se trouvent confrontés. «Le débat sur la médiation pénale n'est qu'une parade pour distraire les Sénégalais », a affirmé Keïta. « C'est un manque de respect à l'endroit du peuple sénégalais.»

 

Au plan interne, le nouveau président de l'Ajj est revenu sur les rivalités qui ont abouti à l'existence de fait de deux partis politiques dénommés «Alliance Jëf Jël», l'une étant dirigée par Yoro Bâ, ancien vice-président qui avait succédé à Talla Sylla. «Personnellement, je n'ai aucun problème avec Yoro Ba'', a-t-il assuré. Selon lui, il n'existe qu'un seul Jëf Jël et c'est celui qu'il dirige. ''Je ne me réclame pas président de l'Alliance du Jëf Jël, j'ai été élu par le congrès'', a-t-il soutenu.

 

LOUIS GEORGES DIATTA

 

 

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