Publié le 16 Jul 2020 - 08:57

Adama Gaye, vous avez besoin de thérapie pour grandir !

 

Adama Gaye, j’ai lu la lettre que vous avez adressée à mon oncle, Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly (Président de la Cour Suprême), à travers les réseaux sociaux. Journaliste comme vous, je revendique mon droit de réponse, même si je sais que, ni lui (Tonton Cheikh) ni son jeune frère (Abdou Latif) dont vous faites allusion dans la publication, ne descendraient jamais à votre niveau de bassesse pour apporter une réplique.

M. Gaye, Permettez-moi de citer Georges Sand qui dit : « L’homme fort sent sa propre dignité, rit en lui-même des pitoyables inventions avec lesquelles on veut tenter son courage, et, sûr de leur impuissance, il s'endort sans inquiétude et s'éveille sans crainte ».

Il n’est pas sûr que vous Adama Gaye, soyez un homme, car vous ne pouvez en aucune manière et à aucun moment sentir votre dignité. Je doute d’ailleurs que vous puissiez revendiquer une once de dignité. A l’école de journalisme, un de nos professeurs qui voulait nous expliquer dans une séance de travaux dirigés ce qu’est le bidonnage et sa gravité dans le journalisme avait pris un exemple type dont vous avez été l’instigateur en faveur d’une jeune étudiante inscrite en deuxième année au Cesti. Celle-ci avait été chargée d’interroger un médecin vétérinaire. Vous étiez attaché de presse à l’école de médecine vétérinaire de l’Université Cheikh Anta Diop.

Vous acceptiez ainsi frauduleusement de porter la toge de professeur de médecine vétérinaire et accordiez à la jeune étudiante une interview pour parler de choses dont vous n’aviez aucune connaissance. Elle en fit les frais pour avoir été condamnée à reprendre son année scolaire pour comportement professionnel inacceptable ayant entraîné une faute grave qui méritait son exclusion. Le conseil de classe retiendra dans son jugement des circonstances atténuantes à la jeune dame et décida ainsi de lui accorder la chance de reprendre sa deuxième année. Ces circonstances atténuantes ont été accordées parce que les professeurs réunis avaient considéré que vous, Adama Gaye, étiez le principal fautif, le tricheur ayant entraîné votre proie dans l’abîme. Le professeur de radio qui était le vôtre également à l’école, Bernard Schaeffer avait vite fait de reconnaître votre voix dans le reportage de votre jeune consœur de l’époque.

Si j’évoque ce triste fait, c’est juste, pour mettre en évidence votre personnalité, pour dire aux Sénégalais que vous n’avez pas commencé maintenant à faire du mal et à faire dans le mal. Vous avez construit cette personnalité de roublard et de tricheur, depuis votre  tendre jeunesse. Vous avez, ainsi, entretenu la haine partout où vous êtes passé, vous avez souvent médit des autres et triché. Vous n’avez gardé aucune amitié solide et durable. Vous êtes trop envieux.

C’est ce poison qui vous ronge  et vous rend si méchant. Vous êtes en fait le mal, dans le sens satanique du terme. Je sais que ceux que vous visez dans votre tribune refuseront de vous élever à la dignité d’une réponse de leur part, car eux sont convaincus que de nos temps, comme dirait l’autre, le mépris, il faut le distribuer avec parcimonie, car ceux qui en ont besoin sont beaucoup plus nombreux sur cette terre qu’on ne  le pense. Comme vous le rappelez vous-même, quand vous  avez fini vos trois années d’études au Cesti où vous avez effectivement devancé Abdou Latif Coulibaly, lui terminait sa maîtrise en droit international public, option Relations Internationales à l’Université Cheikh Anta Diop. Vous avez passé trois ans au Cesti, lui deux. C’est ensuite qu’il est allé faire son Ph.D au Canada.

Je ne suis pas sûr que vous ayez réussi à assurer des études pour soutenir une thèse de doctorat. Si c’est le cas, tant mieux alors pour vous. A force de faire dans le business, vous en avez surement oublié que le journalisme, c’est d’abord le fait. Mais non l’expression d’opinions, souvent méchantes, envieuses et grotesques, de votre part. Cheikh Tidiane Coulibaly a été le directeur de cabinet de Me Abdoulaye Wade entre avril 1991 et février 1992. Bien avant l’assassinat de Me Babacar Sèye intervenu le 15 mai 1993. Le procès de ses assassins a été ouvert en 1994.

Comment pouvait-il être récompensé par Me Wade qui l’a nommé directeur de cabinet pour la tenue d’un procès juste à son égard, comme vous le prétendez ? En fait, pour vous, l’amalgame et  surtout le mensonge peuvent être constitutifs de faits dignes d’intérêt pour vos lecteurs. Vos amalgames et vos mensonges sont vos deux moyens pour mettre en branle votre honteuse terreur dans les réseaux sociaux. Vous le faites sans dignité et sans courage! Vous avez fui le pays, comme s’évadent de vulgaires criminels et délinquants qui n’ont le courage d’assumer devant la Justice leurs forfaits. En réalité, vous n’êtes qu’un fugitif de droit commun, non un exilé pour des raisons politiques ou pour des opinions que vous auriez exprimées librement.

Frimeur devant l’Éternel, et sans raisons, cela vous plairez bien qu’on puisse vous coller l’étiquette d’exilé pour des raisons politiques. Hélas, je dirai ! M. Gaye, vous n’êtes en rien différent des autres vulgaires délinquants qui franchissent à pieds, à la nage ou en voiture les frontières immédiates du pays pour tenter d’échapper à la Justice. Sauf que vous avez plus de chance qu’eux, en cela que vous pouvez vous prendre un billet d’avion pour partir plus loin. Justement, votre professeur de radio, Bernard Schaeffer  dira le jour où cette étudiante a été sanctionnée par l’école que rien ne le surprendrait de vous.

Il n’avait pas tort, au regard de votre brève carrière de journaliste qui a rapidement culminé vers de rocambolesques activités, à la limite du monde des affaires et du journalisme. Depuis votre sortie du Cesti et de l’Institut Français de Presse (IFP) de Francis Balle, vous avez l’illusion d’avoir été bien formé, d’avoir été un bon journaliste. Je crois sincèrement que vous avez surtout brillé dans l’art de courtier d’affaires que dans le journalisme.

Moi je pense que vous avez surtout été un courtisan de tous ceux que vous pensiez qu’ils étaient puissants, les chefs d’Etat en premier, les hommes d’affaires fortunés, etc. Et gare à tous ceux qui résisteront à vos chantages et à votre boulimie d’argent. Ils deviennent tous des cibles désignées pour vos calomnies, vos injures et vos insanités.

Vos comportements actuels sur les réseaux sociaux sont le signe clinique d’une forme de pathologie, mais ils sont aussi le signe d’un manque de courage affligeant de votre part. Plutôt que de vous mettre en prison, on devrait vous aider à consulter un médecin. Vous avez besoin de thérapie. A défaut, cessez de vous comparer aux autres. L’adage dit : « Si je me regarde je me désole, si je me compare je me console ». M. Gaye, ayez le courage de faire sienne cette belle sagesse !  Du courage ? Ce serait difficile que vous parveniez à en avoir, si jamais j’en crois  Anne Barratin qui dit: «Le vrai courage est calme ; la violence n’en est jamais la preuve».

PAPE A KHOUMA

Conseiller spécial/ Présidence

de la République

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