Publié le 28 Mar 2023 - 11:36
ARRÊTÉS EN PLEINE RUE DANS UNE POSITION INDÉCENTE

Trois Sierra-Léonaises et leur client sénégalais attraits à la barre

 

La police de la Médina a procédé, dans la nuit du 22 mars, à 3 h, à l’arrestation de trois Sierra-Léonaises. Elles ont été surprises en train de faire des attouchements à leur client sénégalais. Celui-ci a été également arrêté. Tous les quatre ont fait face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar, hier.

 

Venues au Sénégal, il y a à peine un mois, trois Sierra-Léonaises ont des bisbilles avec la justice sénégalaise. Domiciliées à la Médina, celles-ci sont attraites à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour outrage public à la pudeur. Elles ont été surprises par les limiers, en train de faire des attouchements sexuels à leur client Badara Sène Diallo, en pleine rue. Entendus à l’enquête, les mis en cause reconnaissent les faits qui leur sont reprochés avant de se confondre en excuses.

Mais face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar, ils ont adopté comme système de défense la dénégation. Selon les trois filles, elles ont été arrêtées dans leur chambre où les flics ont fait irruption. À en croire l’une d’elles, les policiers ont défoncé la porte de leur chambre. Même si, dans le procès-verbal d’enquête, il est mentionné que les trois dames exercent le plus vieux métier du monde, celles-ci allèguent le contraire. ‘’Je suis lavandière’’, a informé Sonia, une des prévenues.

Quant à Badara Sène Diallo, il informe qu’il revenait de chez un de ses amis. En cours de route, il a aperçu les policiers. Ne détenant pas sa pièce nationale d’identité, dit-il, il a pris la tangente. C’est ainsi, raconte-t-il, qu’il s’est retrouvé dans la maison où les filles ont été arrêtées.

Malgré leurs dénégations, le maître des poursuites estime que les faits sont établis. Il a requis l’application de la loi. L’avocat de la défense a sollicité le renvoi des prévenus des fins de la poursuite, parce qu’à l’opposé du ministère public, il est convaincu que les faits ne sont pas constants. Il renseigne que Badara a été pris en pleine rue en train de se masturber. Ses clientes ont été dénoncées par des voisins qui ont constaté des va-et-vient dans leur immeuble.

Finalement, le tribunal  s'est déclaré incompétent pour statuer sur le sort des prévenus. La présidente de la séance a renvoyé le ministère public. L’affaire sera certainement jugée au tribunal d’instance dans les jours à venir. Pendant ce temps, les prévenus retournent en prison où ils séjournent depuis quelques jours.

MAGUETTE NDAO

 

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