Publié le 15 Dec 2012 - 22:00
BATAILLE AUTOUR DE L’ORGANISATION DE LEUR UNIVERSITE D’ETE

Les jeunesses républicaines s’entre-dévorent

 

Les jeunesses de l’Alliance pour la République (Apr) sont comme atteintes par le syndrome de leurs répondants libéraux sous la gouvernance d’Abdoulaye Wade. Elles se livrent une guerre de leadership sans merci pour le contrôle de la structure qui les regroupe, à savoir la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer). Le rude bras de fer, qui se menait en douce depuis longtemps, a, en effet,  finit par scinder leur mouvement en deux. Une frange dirigée par Biram Faye, coordonnateur adjoint de ladite structure et actuel Dg de l’Anej, et une autre restée fidèle à Abdou Mbow, le coordonnateur national déclaré. 

Pour ce camp qui s'est réuni hier en conférence de presse à leur siège, ‘’il n’y a pas de division au sein de la Cojer mais plutôt une dissidence qui n’a pas encore dit son nom’’. Ainsi, pour éviter d’en arriver à une situation extrême, le camp d’Abdou Mbow a appelé l’autre frange de la Cojer à rejoindre les rangs.

A l’origine de cet imbroglio, l’organisation prochaine de leur université d’été. Alors que Biram Faye et ses camarades décident de l’organiser les 21, 22 et 23 décembre prochains à Mbour, Abdou Mbow et compagnie veulent la tenir les 11, 12 et 13 janvier 2013. ‘’Des camarades égarés tentent d’usurper l’organisation de l’université d’été républicaine’’, dénonce Amath Diouf, membre de la coordination de la Cojer. Il jure ainsi qu’il n’y aura qu’une seule université d’été et ce sera celle qu’ils organiseront. Cela, d’autant plus qu’’’aucun responsable du parti au pouvoir ne s’accorde sur ce qu’ils (Biram Faye et ses camarades) font’’. Selon M. Diouf, ‘’Biram Faye et ses ‘’acolytes’’ n’ont pas le droit de convoquer une réunion nationale au nom de la Cojer’’.

Devant cette querelle intestine qui mine la structure des jeunesses républicaines, le parti qui, jusqu’ici n’a pas encore réagi, tente d’apporter une réponse en convoquant le directoire politique chez Macky Sall pour statuer sur la question.

 

 

ASSANE MBAYE

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