C’est à la suite d’une dénonciation anonyme que les brigadiers du commissariat central de Guédiawaye ont fait une descente inopinée, durant la matinée du vendredi 6 juin, dans la maison de A. B. Diallo sise au quartier de Bagdad. Après une fouille minutieuse, les limiers ont trouvé un sac de couleur jaune, contenant quatre (4) paquets de l’herbe qui tue pour un poids total de 2 kilogrammes.

Aussitôt, A.B. Diallo, sur les lieux en compagnie de son épouse, est parvenu à se sauver avec l’aide des charretiers qui rodaient dans les parages. Et dans ce méli-mélo, selon le compte-rendu des limiers qui étaient sur place, le sieur Diallo est parvenu à filer à son épouse A. Ba des objets qui pouvaient le compromettre. Cette dernière, une étudiante en transport logistique dans une école de la place, a soutenu devant les hommes du commissaire Diarra qu’elle n’a jamais été au courant  des activités délictuelles de son mari. 

A l'en croire, son époux ne fume même pas de cigarette, encore moins du chanvre indien.

Par la suite, les brigadiers sont parvenus, après indication d’A. Ba, à mettre la main sur les charretiers qui avaient aidé le principal dealer A.B. Diallo à prendre la poudre d’escampette. Tous, ils ont  nié avec véhémence être les personnes qui ont aidé le nommé Diallo à se sauver. 

Néanmoins, les nommés M. Diop, O. Diallo, M.A. Diallo, A. Diallo alias Aliou ''Mbam'', S. Hane, L. Diom et A. Ba ont été tous déférés au parquet pour les délits de détention et trafic de chanvre indien et complicité. 

CHEIKH THIAM