Publié le 13 Mar 2015 - 13:46
DOCTEUR MAME MBAYANG DIONE, DEPUTE A L’ASSEMBLEE NATIONALE

‘’Nous ferons tout pour voter la loi, dès qu’elle arrivera à l’Assemblée’’ 

 

Néphrologues, techniciens et malades appellent de tous leurs vœux le vote du projet de loi sur la transplantation. Si on en croit Docteur Mame Mbayang  Dione, députée à l’Assemblée nationale, cet appel n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. La parlementaire révèle que ledit projet de loi n’est pas encore arrivé à l’Assemblée nationale. Elle promet que ses collègues et elle feront tout pour qu’il soit voté.  ‘’Je suis membre de la commission santé, mais nous n’avons pas reçu le projet de loi parmi les documents qui nous ont été transmis. Cela veut dire que la lenteur est du côté du gouvernement. Donc, il faudrait vraiment que le ministre de la Santé active pour que le processus soit accéléré’’, explique Dr Dione.

A l’en croire, il y a tout un processus, avant qu’il soit adopté. ‘’Ça doit faire l’objet de discussions au sein du gouvernement, être partagé,  avant de venir à l’Assemblée. Il y a tout l’aspect juridique qui doit être également vu par la Cour suprême, et je suppose qu’il est dans ce circuit. Donc, ce n’est pas encore arrivé à l’Assemblée’’. ‘’Je suis tout à fait favorable à ce projet de loi, et si jamais ça vient à l’Assemblée, nous  ferons  tout notre possible au sein de la commission santé pour qu’il soit voté à l’unanimité. Je sais ce qu’une greffe peut apporter’’, rassure l’honorable députée.

Elle soutient par ailleurs que les greffes peuvent sauver et augmenter l’espérance de vie. ‘’J’ai eu quelqu’un dans ma famille qui en a souffert. Heureusement, à l’époque, il était dans une ambassade à l’étranger. Donc, on a pu envoyer son frère.  Et comme il y a eu une bonne compatibilité, ce dernier lui a offert un rein. Il a pu vivre 20 ans après, alors qu’il était condamné. Il prenait juste les médicaments, parce qu’aussi, pour que la greffe prenne, on vous donne un tas de médicaments pour qu’il n’y ait pas rejet. S’il n’avait pas pu faire la greffe, c’était une mort certaine’’, témoigne-t-elle. 

VIVIANE DIATTA

 

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