Le Real Madrid arrache le derby à l’Atlético
Le premier derby madrilène de cette saison 2022-2023 a tourné à l'avantage du Real Madrid, vainqueur de l'Atlético (1-2). Des Merengues en jambes, en place tactiquement et emmenés par leurs feux follets auriverdes devant : Vinícius Júnior et Rodrygo.
Au Civitas Metropolitano ce dimanche soir, le Real Madrid s'est adjugé le Derbi madrileño, en l'emportant devant l'Atlético (1-2). Nécessaire pour conserver son fauteuil de leader. Une partie malgré tout tendue, dessinée par des polémiques en avant-match, la titularisation d'Antoine Griezmann et 22 acteurs surmotivés.
Sigue bailando !
Chauffés par un public remonté, les Colchoneros ont pourtant pris les devants, dans une partie rythmée d’entrée. Pressant haut et bousculant, comme souvent, leurs adversaires, les hommes de Diego Simeone se sont montrés omniprésents dans le camp adverse durant dix bonnes minutes. Peu d’occasions à signaler cependant, si ce n’est une tête de Felipe, au-dessus (6e) et un missile lointain, envoyé par Geoffrey Kondogbia à quelques centimètres du poteau gauche de Thibaut Courtois (17e).
En réalité, cette alerte servira surtout à réveiller des Merengues qui n’attendaient que cette piqûre de rappel. Sur sa première offensive aux abords de la surface, Rodrygo est ainsi parvenu à servir Aurélien Tchouaméni, dont la remise d’un subtil ballon piqué a permis au Brésilien de reprendre le cuir d’une volée coup de pied (0-1, 18e). La tendance s’est dès lors inversée, offrant aux visiteurs des boulevards dans le dos du duo Felipe-Axel Witsel. Élément dont ne s’est pas privé Vinícius Júnior. Au sortir d’un joli une-deux longue distance avec Luka Modrić, l’ailier est effectivement parti défier Jan Oblak en face à face, mais n'a trouvé que le poteau sur son tir croisé, avant que Federico Valverde ne surgisse pour catapulter l’ensemble au fond (0-2, 36e). Un quart d’heure a suffi pour noyer le derby.
Jouer à se faire peur, des deux côtés
Plus haché par d'innombrables duels au milieu de terrain et des fautes par dizaines, le second acte n'aura pas respecté le niveau d'exigence des 45 minutes d'introduction. Le seul coup franc trop enlevé de Valverde a ainsi fait office de frisson dans les travées de Rosas (74e), tandis qu'en face, les joueurs de l'Atléti s'en sont remis aux corners, n'inquiétant que trop rarement l'arrière-garde blanche. Entré en jeu, et sur l'une de ces phases jouées à deux, Ángel Correa a d'ailleurs tenté sa chance d'un extérieur du pied bien placé, dans la niche de Courtois (78e).
Le Belge serein, puis coupable, sur une énième situation arrêtée, manquant sa sortie aérienne et permettant à Mario Hermoso, également en sortie de banc, d'intelligemment prolonger le ballon de l'épaule pour réduire la marque (1-2, 83e). Hermoso dans tous les coups en quelques instants, puisqu'il écope d'un carton jaune, pour une bagarre avec Dani Carvajal, avant de prendre le rouge quelques instants plus tard, à la suite d'une obstruction sur Dani Ceballos (90e+1). Fin de match brouillonne, mais succès tout de même pour le Real Madrid.
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