Publié le 13 Nov 2014 - 12:21
LIBRE PAROLE

Départ d’Alioune Ndao de la CREI ou l'échec d'un complot

 

Les Sénégalais ont appris avec beaucoup de surprise, le départ d’Alioune Ndao, désormais ex procureur spécial de la CREI. La presse nous informera par la suite que les raisons de ce limogeage sont parties de sa volonté de faire arrêter de grandes personnalités que sont Pape Diop, Omar Sarr, Madické Niang, Samuel Sarr, Abdoulaye Diop, etc. On ne demande pas à un journaliste de révéler sa source, mais j'ose croire que celle-ci est fondée d'autant plus qu'elle n'a jamais été démentie. Ceci me conforte dans ma conviction, très forte d'ailleurs, selon laquelle ce sont des adversaires du Président Macky Sall qui utilisent la traque des biens supposés mal acquis pour l'affaiblir et ensuite le liquider.

En effet, comment peut-on envisager un seul instant de procéder à l'arrestation de ces hautes personnalités sans aucune procédure préalable au moment où tous les Sénégalais épris de paix et de justice cherchent à ramener la sérénité dans notre pays ? Il est évident que ceci créerait une situation insurrectionnelle au Sénégal qui serait un deuxième Burkina. N'est-ce pas là le but recherché par le procureur Alioune Ndao et ceux qui sont tapis dans l'ombre et ne souhaitent que la déstabilisation de notre pays ?

Depuis deux ans, notre pays ne parle que de biens supposés mal acquis alors que toutes les recherches sont infructueuses. Karim Wade est accusé d'un enrichissement de cent dix sept milliards (117 milliards) alors que depuis le début du procès il n'a été question que de AHS avec un capital de dix millions (10 millions), CD média également avec un capital de dix millions (10 millions). Où sont passés les quarante sept milliards (47 Milliards) du fameux compte de Singapour ? Ils n'existent pas parce que ce compte lui-même est fictif.

J'ai tenu à faire ce rappel pour montrer aux Sénégalais que le Président Macky Sall a été trompé et induit en erreur car je le trouve, dans cette affaire, de bonne foi.
Alors les auteurs de ces mensonges d'Etat, craignant d’être découverts, jouent leurs dernières cartes en créant dans le pays une situation insurrectionnelle qui leur permettrait de sauver leur peau en déstabilisant le régime.

En tout état de cause, le Président de la république a eu le réflexe qu'on attend d'un chef d’Etat. Il a su prendre ses responsabilités.

J'ajoute à cette décision de haute portée le témoignage qu'il a fait sur le Président Abdoulaye Wade, d'abord dans les colonnes de Jeune Afrique, ensuite devant la presse nationale, pour dire que nous du PDS devons revoir notre position, notre discours et notre attitude vis-à-vis de lui. Je passe sous silence les déclarations du Premier ministre le jour de la Tabaski mais aussi devant l'Assemblée nationale lors de sa déclaration de politique générale.

Il ne sert à rien d'avoir un discours guerrier qui ne résout aucun problème, bien au contraire. L'essentiel doit être de sortir nos frères et sœurs de prison, d’honorer le Président Abdoulaye Wade, de l'installer à la place qui lui revient, de réorganiser notre parti, de réussir  les retrouvailles de la famille Libérale et de garder le pouvoir pendant 50 ans comme le prédisait le Président Abdoulaye Wade.
 

Je demeure convaincu que le jour n'est pas loin où tous, derrière notre père spirituel, le Président Abdoulaye Wade, nous nous donnerons la main, non pas pour des calculs politiciens mais dans l’intérêt exclusif de notre pays. Je suis, peut-être, le seul à y croire, mais je suis fier d'y croire, de l'assumer et de le dire à haute voix.

Serigne Mbacké NDIAYE

Ancien Ministre Conseiller Chargé des Affaires sportives, de la 

Communication et ancien Porte parole de la Présidence de la République

Directeur du Cabinet de Communication et Conseils "LE STRATÈGE"

 

Section: 
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