Publié le 18 Feb 2021 - 02:37
LUTTE CONTRE LES FLUX FINANCIERS ILLICITES

Le groupe Facti publie son premier rapport dans une semaine

 

Après la parution de son premier rapport prévue le 25 février 2021, l’Initiative un groupe de haut niveau sur la responsabilité, la transparence et l'intégrité financières (Facti) a organisé un atelier virtuel, afin de briefer les médias sur ses travaux et la nécessité de leur vulgarisation. 

 

Comment amener les populations des pays en développement à mieux bénéficier des financements internationaux ? Une des réponses à cette question se trouve dans la lutte contre les flux financiers illicites. Afin de satisfaire cet objectif, les Nations Unies ont lancé, en janvier 2020, une initiative destinée à aider les pays à travers le monde à mieux combattre les flux financiers illicites, la corruption, le blanchiment de capitaux et l’évasion fiscale dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Dénommée Panel de haut niveau sur la responsabilité financière internationale, la transparence et l'intégrité (Panel Facti), elle s’apprête à rendre public son premier rapport, le 25 février 2021. 

A cet effet, un atelier virtuel a été organisé hier afin de partager avec les représentants des médias les actions prioritaires pour générer une dynamique politique qui pourra promouvoir la responsabilité financière, la transparence et l'intégrité pour réaliser le Programme 2030 dans le monde et en particulier en Afrique. Cela a permis d’échanger sur le rôle des médias dans la promotion de la responsabilité financière dans chaque région et dans chaque pays. Mais aussi de suggérer des moyens de collaboration efficace entre le Panel Facti et les représentants des médias. L’objectif principal est de maximiser la visibilité des travaux du groupe dans les capitales du monde entier et d’accroître l’adhésion des États membres et d’autres parties prenantes au processus et aux recommandations finales du groupe.

La participation des acteurs des médias est ainsi essentielle pour renforcer le message urgent adressé aux États membres de l'ONU et à toutes les autres parties prenantes. Celui-ci assure que ‘’la transformation de l'architecture financière mondiale pour lutter contre les flux financiers illicites est nécessaire pour façonner notre avenir collectif pour le mieux’’.

Le groupe Facti est prêt à présenter son rapport final aux États membres des Nations Unies et à toutes les autres parties prenantes. Cette publication fournira des recommandations fondées sur des données factuelles, s'appuyant sur les succès et les travaux en cours des mécanismes existants, ainsi que des actions prioritaires pour relever les défis identifiés en matière de coopération fiscale, de lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent.

Lors de la présentation de cette initiative Facti devant les Etats membres, le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Tijjani Muhammad-Bande, déclarait : ‘’La mobilisation d'un financement suffisant est essentielle pour accélérer les progrès vers la réalisation du Programme 2030 et l'éradication de la pauvreté. Le manque d’intégrité financière a un impact sur la capacité de chaque pays à mobiliser des ressources au niveau national. Il s'agit d'un problème transfrontalier qui nécessite une action multilatérale inclusive.’’

Les travaux effectués par le groupe Facti devraient permettre à la communauté internationale d’avoir d’autres pistes à explorer dans la lutte contre les transferts illicites d’argent. Ceci, en axant leurs efforts sur la transparence financière et la propriété effective, les questions fiscales, pots-de-vin et corruption, le blanchiment d’argent, la confiscation et disposition des produits du crime et la récupération et la restitution des avoirs volés.

Observables dans le monde entier, ces pratiques ont plus d’impacts sur les pays en développement où elles ‘’exacerbent les inégalités, y compris entre les sexes, aggravent la pauvreté et empêchent les États de générer des ressources supplémentaires pour des investissements vitaux pour le développement durable’’.

Pour trouver des solutions efficaces à ces problèmes, le groupe Facti a consulté les États membres, les organisations internationales, les experts, les entreprises et la société civile. Il a commandé des documents d'information à des experts en la matière et a recueilli les contributions de toutes les parties prenantes externes.

La rencontre virtuelle n’était qu’une étape dans la préparation des activités de sensibilisation afin d'inaugurer le terrain avant la publication du rapport. D’autres sont à prévoir, dont une série de réunions et d'événements avec toutes les parties prenantes, avant et après le lancement du rapport final du panel, fait savoir le Secrétariat du Panel Facti.

Lamine Diouf

 

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