Publié le 6 Apr 2013 - 05:26
RÉACTION AU COMMUNIQUÉ DU MEF

Rewmi doute des compétences d'Amadou Kane

L’ex-Premier ministre Idrissa Seck maintient ses déclarations sur la situation financière du pays au lendemain du départ de Me Wade. En réponse à la mise au point du ministère de l’Economie et des Finances, Rewmi, dans un communiqué parvenu à EnQuête, est d'avis que les services d'Amadou Kane n’ont fait que «confirmer la présence dans les caisses de l'Etat de 417 907 700 000 F Cfa», comme l’avait soutenu l'ancien Premier ministre.

 

Ainsi, Ce parti «remercie» le ministre «d'avoir précisé les différents lieux de dépôt de ces fonds dans les caisses de l'Etat même si ce détail nous paraît inutile au regard de la question qui était traitée, à savoir si les caisses de l'Etat étaient vides ou pas». Quant à «l'omission» du maire de Thiès «de mentionner les dettes», Rewmi renvoie «le ministre de l'Économie et des Finances à son «brillant prédécesseur» Mamadou Lamine Loum qui, dans son livre «Le Sénégal au 1er avril 2000», s'est contenté de rapporter que Diouf nous avait laissé 191,7 milliards F Cfa (en réalité 192,2 selon la Bceao) en s'appuyant sur l'état de la PNG (Position nette du gouvernement)».

 

Pour Rewmi, M. Kane «pourra peut-être en tirer la leçon que ce qui importe, ce sont les ressources disponibles pour travailler et investir dans des projets porteurs de croissance» plus qu’autre chose. Car, ajoute-t-il, le Sénégal a «un taux d'endettement plus que raisonnable d'à peu près 42% là ou d'autres pays de référence sont à plus de 80 %». A cet égard, Idrissa Seck et ses partisans se disent «inquiets» de l'ignorance dont fait état le ministre Amadou Kane par rapport au «fonctionnement des finances publiques» lorsqu’il affirme que «la situation de mars 2012 donne au public l’occasion de comprendre aisément pourquoi les salaires n’auraient pas dû être payés à fin avril 2012».

 

A ce propos, Rewmi lui rappelle que «les salaires d'un mois donné sont payés avec les recettes fiscales du même mois, estimées en moyenne à 130 milliards» et (qu'ils) «ne dépendent donc pas du solde du mois précédent». C'est pourquoi le paiement des dits salaires dépendait «de la capacité ou non de la nouvelle équipe des finances à garantir les recettes nécessaires».

 

En définitive, Rewmi pense que «ce qui est attendu du ministre de l'Economie et des Finances, ce n'est pas de polémiquer mais d'aider le président de la République à matérialiser son Yoonu Yokkute» en montrant tout «son talent à mobiliser les ressources financières nécessaires pour développer les secteurs porteurs de croissance et générer des emplois pour notre jeunesse».

 

 

DAOUDA GBAYA

 

 

 

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