Publié le 14 Nov 2024 - 16:30
VIOLENCES ÉLECTORALES

Les femmes s’engagent à leur élimination

 

Un groupe de femmes et de jeunes investis dans les partis politiques et membres d’organisations de la société civile s’engage à amoindrir, voire éliminer les violences électorales pouvant entraver la cohésion sociale.

 

La campagne pour les élections législatives du 17 novembre prochain est marquée par de nombreux actes de violence dans de nombreuses localités du pays. À cet effet, des femmes et des jeunes, investis dans les partis politiques et membres d’organisations de la société civile se sont constitués en un groupe pour freiner ces violences observées pendant les élections au Sénégal. Le groupe s’engage à amoindrir, voire éliminer ces agissements qui, selon lui, peuvent entraver la cohésion sociale et la paix durable indispensables à l’essor de notre pays. Cette initiative a été prise lors d’un atelier de trois jours tenu à Dakar, sous l’égide de l’AMLD et de ses partenaires.

En effet, le groupe rappelle que le Sénégal, étant un modèle de démocratie en Afrique, doit renouer avec ses principes de paix, de tolérance et de respect des droits humains. Et c’est pourquoi, dit-il, "tout acte visant à empêcher des citoyens ou des candidats de s’exprimer librement et de participer pleinement à la vie politique sans crainte doit être banni. Aucun acte ou comportement déstabilisateur ne peut être toléré dans une démocratie respectueuse des droits et de la dignité humaine".

Dans le même sillage, le groupe appelle les partis et coalitions politiques à faire preuve de responsabilité, à désavouer fermement tout auteur de violence physique ou verbale et à privilégier le dialogue constructif. De même, il invite "les autorités publiques à assurer un climat serein et sécurisé, garantissant à chaque citoyen la liberté d’exprimer ses opinions et de participer à l’élection sans menace ni pression".

Car, aux yeux de ces femmes et jeunes, cette campagne doit être un débat d’idées et non une confrontation de forces physiques.

Ils rappellent que le pays ne peut se développer sans un Parlement nouveau, fort et compétent, capable de porter les nouveaux enjeux de développement de la société sénégalaise.

FATIMA ZAHRA DIALLO

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