Publié le 13 Jun 2014 - 15:16
«LES CAHIERS DE L’ALTERNANCE 2014»

L'assemblée nationale revisitée, dix ans après

 

Mercredi, a eu lieu la présentation du 17e numéro des «Cahiers de l'Alternance» réalisé par les étudiants (presse écrite) de la 41e promotion du Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI), en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (FKA). Ce manuel de 325 pages a pour thème «La 12e législature de l’Assemblée nationale sous le signe de la parité» et se veut un annuaire et un guide du citoyen sur une des plus vieilles institutions sénégalaises. 

Le travail de recherches et d'enquêtes des étudiants «cobayes» s’est intéressé à divers aspects concernant l’Assemblée nationale, au plan historique, et des enjeux pour la démocratie sénégalaise, d’après Ute Bocandé, chargée de programmes de la FKA.

«Après les élections de 2012, la Fondation a voulu remettre au goût du jour un autre annuaire sur l’assemblée, après celui de 2004, afin de présenter les 150 députés de cette nouvelle législature. Ainsi,  à travers une série de portraits et d’informations, nous avons voulu offrir une grille de lecture aux citoyens, pour mieux appréhender le rôle du pouvoir législatif’’, a expliqué Mme Bocandé. Dans cette optique, Mamadou Koumé, enseignant au Cesti et coordonnateur du projet, a insisté sur le «rôle déterminant» joué par la commission communication de l’institution parlementaire dirigée par Haoua Dia Thiam.

«Nous avons rencontré beaucoup de difficultés malgré l’implication de la grande majorité des députés qui ont collaboré pour (la) réalisation» de l'ouvrage, a ajouté Koumé. Qui a précisé que ces derniers «ont participé à toutes les étapes de la production de ce document» et que «le texte final leur a été soumis pour des annotations». Au final, ces «Cahiers de l'Alternance» est «beaucoup plus exhaustif» que celui réalisé en 2004. 

Du côté des rédacteurs des cahiers, même si on a salué la coopération de l’Assemblée nationale, l'attitude de certains députés durant la période de collectes est à décrier. «Ils étaient comme réticents par rapport à cette initiative (…) avec des rendez-vous avortés, des refus et autres formes d'oppositions», déplore Samba Diamanka, stagiaire à «EnQuête» et étudiant en master.

Son camarade de promotion, Seydina Bilal Diallo, lui aussi stagiaire au quotidien du Point E, a identifié «les conditions difficiles de réalisation des interviews», comme par exemple «dans des voitures ou dans des endroits peu familiers et parfois inaccessibles». D'où son regret que certains députés «n’aient pas saisi l’importance et la portée historique de ce document qui est une part d’histoire de la République». 

Mamadou Makhfouse Ngom

 

 

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