Publié le 17 Jan 2013 - 07:55
ABUS DE BIENS SOCIAUX

 La sœur de Coumba Gawlo Seck traînée en justice par son ex-associé

 

Ndèye Fatou Seck a été traduite, hier, devant le tribunal correctionnel de Dakar, pour abus de biens sociaux. Elle est accusée d’avoir gardé du matériel appartenant à la société ''109 Com'' qu’elle gérait avec le nommé Cheikhou Sow.

 

Après des années de partenariat, Cheikhou Sow et Ndèye Fatou Seck ont soldé leurs comptes, hier, devant le tribunal correctionnel. M. Sow accuse la dame, qui est la petite sœur de l’artiste Coumba Gawlo Seck, d’abus de biens sociaux. Faisant la genèse de leur partenariat, les deux parties ont expliqué qu’ils s’activaient dans la gestion de cybercafé, avant de se lancer dans la communication, avec la mise en place d’une agence dénommée ‘’109 Com’’.

 

Mais à cause d’une incompatibilité d’humeur, le partenariat entre les deux associés a tourné court. Seulement, selon Cheikhou Sow, l’essentiel du matériel, constitué de Cd, est détenu par son associée depuis 2009. ‘’J’ai tout tenté pour qu’elle me restitue le matériel, mais sans succès. Lorsque la DIC ( Division des investigations criminelles) l’a contrainte à restituer le matériel, elle a enlevé les disques durs’’, a expliqué la partie civile, tout en précisant que Ndèye Fatou Seck ne lui a restitué que le mobilier. ‘’ Il a reçu 3/4 du matériel constitué de CD. L’huissier a même fait le constat. Il ne reste que le quart’’, a répliqué la prévenue.

 

Selon ses explications, lorsque Cheikhou Sow a quitté la société, elle ne pouvait plus faire face aux charges locatives. C’est pourquoi elle a été obligée de confier une partie du matériel à son frère et le reste à une de ses connaissances. ''Comme le local était en contentieux, un jour, l’huissier est venu saisir le matériel croyant qu’il appartenait au propriétaire du local’’, a déclaré la prévenue pour justifier les raisons pour lesquelles, son associé n’arrive pas à disposer de l’intégralité du matériel.

 

Non convaincu par cet argument de la défense, l’avocat de la partie civile a réclamé tout bonnement la restitution de l’intégralité du matériel. Pour Me Aliou Sow, en droit, Cheikh Sow n’a même pas qualité pour recevoir le matériel. Son confrère Me Diongue a abondé dans le même sens, tout en demandant la relaxe pure et simple. L’avocat estime que le délit d’abus de biens sociaux n’est pas établi, du fait que la prévenue n’a pas utilisé les biens de la société à des fins personnelles. Ndèye Fatou Seck sera édifiée sur son sort le 5 mars prochain.

 

FATOU SY

 

 

AVERTISSEMENT!

Il est strictement interdit aux sites d'information établis ou non au Sénégal de copier-coller les articles d' EnQuête+ sans autorisation express. Les contrevenants à cette interdiction feront l'objet de poursuites judiciaires immédiates.

 

 

 

Section: