Publié le 21 Nov 2016 - 17:14
ASSAINISSEMENT DES CITES RELIGIEUS

Touba se dote d’une unité de gestion des déchets solides

 

Après avoir procédé à la pose de la première pierre de l’hôpital de niveau 3 Khadimou Rassoul, le président de la République a lancé avant-hier les travaux de construction des infrastructures du projet de gestion durable des déchets solides urbains.

 

Deuxième ville du Sénégal en termes de démographie, la ville sainte de Touba fait face, comme la plupart des grandes agglomérations, à des problèmes liés à la gestion des déchets solides. C’est pour remédier à cette situation, ‘’qui n’a que trop duré dans la capitale du Mouridisme’’, que le président de la République a procédé avant-hier au lancement des travaux de construction des infrastructures du projet de gestion durable des déchets solides urbains. Ce projet, au-delà de Touba, vise à accompagner les collectivités locales du pays dans l’amélioration de la salubrité publique et à répondre à la demande sociale.

L’Etat du Sénégal, à travers ce Programme national de gestion des déchets (PNGD), veut renforcer le dispositif déjà existant en équipements de pré-collecte et de collecte des communes de Touba Mosquée, Kaolack, Tivaouane et de la région de Dakar. Ce projet prévoit ainsi de développer des infrastructures modernes de gestion des déchets solides urbains. ‘’On a beaucoup parlé des centres d’enfouissement techniques dans le passé. Mais aujourd’hui, l’Etat du Sénégal est à l’ère des Centres intégrés de valorisation des déchets (CIVD)’’, a déclaré le ministre de la Gouvernance locale.

Abdoulaye Diouf Sarr d’ajouter que les infrastructures réalisées dans le cadre de ce programme vont permettre d’accueillir les déchets, de les trier pour récupérer la partie valorisable afin de l’orienter vers des filières de valorisation. Autour de ces centres, seront installées des unités de production d’énergies renouvelables. Il est ainsi prévu, dans le cadre de ce projet, la construction de trois CIVD, trois Centres de regroupement et de commercialisation des déchets (CRC) et de 29 points de regroupement normalisés (PRN). Selon le ministre de la Gouvernance locale, ces points de groupement normalisés constituent une réponse au besoin de prise en charge de la pré-collecte assurée par les véhicules à traction animale (charrettes) ou les tricycles.

ASSANE MBAYE (ENVOYE SPECIAL)

 

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