L’Ades soupçonne la main de certains cadres

L’atmosphère de travail à la Poste est quelque peu pourrie par le comportement de certains cadres. Une situation qui ne plaide pas en faveur d’un bon climat social dans l’entreprise. Ce constat a été fait par les travailleurs diplômés des écoles de Poste, lors de l’assemblée générale constitutive de leur amicale, à l’école Matar Seck de Rufisque. Pour leur porte-parole Ibrahima Ndiaye, inspecteur des Postes, directeur régional adjoint de la Poste de Thiès, « ce sont de hauts responsables de la Poste et ils sont habitués aux faits ». Et à l’en croire, ces derniers sont en train « de créer des ennemis au directeur général ». Un comportement qui, selon lui, fait qu’ils « travaillent à contre-courant de la bonne marche de la poste ».
La preuve, informe l’inspecteur des postes, la rencontre de leur amicale s’est tenue à l’école Matar Seck au lieu de l’école nationale des Postes qui se trouve à Rufisque. « Nous avions mené des démarches pour tenir notre réunion à l’école nationale des Postes de Rufisque. Malheureusement, au dernier moment, l’autorité a complètement refusé », renseigne-t-il. Car, signale Ibrahima Ndiaye, « des collègues colportent des informations calomnieuses et mensongères visant à nous mettre en mal avec la direction générale ».
Par ailleurs, de l’avis de ses membres, l’Ades a pour objectif la création d’un cadre de réflexion regroupant tous les travailleurs de la Poste, sortants des écoles de la Poste, dans le but de susciter la réflexion sur les questions touchant l’institution.
PAPE MOUSSA GUEYE