Publié le 19 Feb 2014 - 23:20
DIFFUSION – ÉMISSION N°2 DE ''RÉUSSITE'' DE CANAL PLUS

‘’Une autre vision de l’Occident’’

 

Canal + a diffusé hier une avant-première du 2e numéro de son émission ‘’réussite’’. La projection s’est faite en présence de Gabriel Fall, le Président de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières, et de Sébastien Punturello, le Directeur général de canal + Sénégal. Le magazine consacré à l’économie africaine a pour vocation de conquérir le public africain, en lui montrant une facette positive de l’actualité du continent, souvent dominée par les contrastes humains.

Selon Sébastien Punturello, ce programme s’articule autour du ‘’devenir économique de l’Afrique’’, en ce sens qu'il privilégie les recherches et le développement notoires enregistrés en Afrique ces dernières années. ''L’Afrique doit se développer par elle-même, car elle est devenue la nouvelle frontière de tous les développements. Par ailleurs, les cris des Africains continuent de faire les gros titres, mais cela ne doit pas empêcher notre cher continent de bouger et de créer'', a soutenu Gabriel Fall.

Ainsi, les 52 minutes de l'émission sont consacrées à des reportages sur différents sujets, tels que la production d’huile de palme en Côte d’Ivoire, la production d’électricité en Éthiopie, les avancées technologiques au Togo avec la 1ère imprimante 3D africaine ou, encore, les laboratoires bio pharma du Camerounais Francis Nana.  Néanmoins, dans le traitement de nombreux sujets, notamment ceux sur l'agro-industriel, on note le regard condescendant d'un occident dominateur.

Les reporters français n’ont en effet pas hésité à dire, par exemple, que l’huile de palme, tout comme la pâte d’arachide, causent un problème de santé majeur à la population, alors que des médecins, eux aussi français, soutiennent dans le même reportage qu’il n’y a rien de foncièrement toxique dans ces produits. Même s'ils soulignent que l’excès de leur consommation, comme tout excès, est nuisible. Une personne ressource, dans le même reportage,  soutient que le cœur du problème est plutôt que le beurre vendu dans la localité est français, alors que l’huile de palme ne l’est pas, d’où ce conflit d’intérêts.

Mariétou Kane

 

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