Publié le 2 Jul 2012 - 13:38
FAIBLE TAUX DE PARTICIPATION AUX LÉGISLATIVES

Moussa Sy appelle à un “Ndëpp“ politique

 

Pour le député maire des Parcelles Assainies, Moussa SY, les Sénégalais ont refusé de participer à ces législatives parce qu’ils en ont marre de la politique. Aussi propose-t-il, pour éviter ces situations dans le futur, un “Ndëpp“ national pour une refondation de la politique. “Au sortir de cette élection, la classe politique sénégalaise, dans son ensemble, doit s’asseoir autour d’une table pour réformer le système électoral, de fond à comble, pour que d’ici 2017, on ait un système électoral plus performant, plus moderne qui va aussi faire d’autres bonds pour la démocratie sénégalaise“, plaide le maire des Parcelles Assainies qui ajoute : ‘’Les acteurs doivent se retrouver pour réformer le système électoral en ce qui concerne les législatives. Pour la présidentielle, le bulletin unique, le fonctionnement des partis, mais surtout le scrutin proportionnel départemental doivent être réformés pour permettre à la démocratie sénégalaise de prendre une dimension plus importante’’.

Moussa Sy n’a pas manqué de s’attaquer aux leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar qu’il accuse d’être à l’origine de ce boycott massif des électeurs. “Tous les leaders de la coalition baobab de Benno Bokk Yaakaar sont allés se cacher derrière Macky Sall et après, vouloir se retrouver avec une majorité à l’Assemblée nationale. Ils ont voulu la chose facile et cela fait partie de ce qui a faussé le jeu“, tacle Moussa Sy. A l’en croire, les Sénégalais sont déçus des 100 premiers jours de Macky Sall à la tête du Sénégal. Le changement auquel ils aspiraient n’a pas été tenu par les nouvelles autorités ; ce qui fait qu’ils sont dégoûtés de la politique, évoque Moussa Sy. Il appelle à une rupture avec les anciennes méthodes pour motiver les Sénégalais. “Tant que les même choses continuent, nous allons pousser les Sénégalais à ne plus aller aux urnes. Ce serait dangereux et ce serait un recul pour notre pays“, prévient-il.

Pour la tête de liste de la CAP 21, les Sénégalais en ont marre de la politique. “Depuis les événements du 23 juin, les gens parlent de politique. Le faible taux peut se comprendre, parce que les gens veulent passer à autre chose“, explique Demba Dia.

 

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

 

 

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