Publié le 9 Jun 2021 - 12:22
GUERRE CONTRE LGBT

Les précisions de And Sàmm Jikko Yi

 

Après sa manifestation du 23 mai dernier, le collectif Ànd Sàmm Jikko yi (ASJ) est interpellé sur plusieurs fronts le poussant à publier un communiqué pour ‘’éviter tout amalgame’’. ‘’Il faut d’abord rappeler que le collectif ASJ, par son essence même de collectif, regroupe plusieurs entités dont des organisations de la société civile, des organisations islamiques, des partis et hommes politiques (de l’opposition comme de la mouvance présidentielle) des personnalités indépendantes, des syndicalistes, etc. Ce qui réunit et cimente le Collectif ASJ, n’est ni une affaire de confession ni une affaire politique, encore moins, une affaire de personne. Ce qui nous unit est plutôt un idéal de vivre dans une société adossée à des valeurs susceptibles de réaliser notre projet d’humanité. Le combat de ASJ porte essentiellement sur les valeurs’’, précise-t-on d’emblée.

Par conséquent, ajoute le Collectif qu’il ‘’ne saurait faire dans le louvoiement et l’absence de transparence. Sous ce rapport, ASJ voudrait porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’il n’a pas demandé à rencontrer le Président de la République et n’a jamais été reçu par ce dernier. Il n’a, par conséquent, délégué personne pour le rencontrer au sujet du combat qu’il mène contre l’agenda LGBT et en faveur de la criminalisation de l’homosexualité. Il ne saurait donc y avoir de confusion entre les activités de quelques membres du collectif ayant chacun leur identité et celles propres dudit collectif’’. 

 Aussi, précise-t-il, ‘’il n’a jamais été question pour ASJ de protester contre une éventuelle légalisation de l’homosexualité : il s’agit ni plus ni moins que d’une procédure de criminalisation de l’homosexualité. Il ne saurait y avoir d’amalgame sur ce point, car dans nos différentes communications nous avons tenu à préciser que les seuls objectifs du collectif demeurent : l’arrêt immédiat de l’agenda lGBT et la criminalisation de l’homosexualité dans notre pays. Et, faut-il le rappeler, ce combat est pour nous, avant tout, une question de souveraineté : la dynamique c’est d’inspirer une loi qui traduise clairement la volonté populaire’’.

 

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