Publié le 28 Sep 2013 - 13:56
MORT DE KEKOUTA SIDIBE

 Les quatre gendarmes auxiliaires libres dans deux mois

 

 

Le tribunal militaire a condamné, hier, à 2 ans de prison, dont un an ferme, les quatre gendarmes auxiliaires impliqués dans la mort de Kékouta Sidibé. Avec cette peine, les prévenus vont recouvrer la liberté en novembre prochain.

Il ne reste que deux mois aux bourreaux de feu Kékouta Sidibé pour être libres. Car, les gendarmes auxiliaires Cheikh Tidiane Diallo, Abdoulaye Diallo, Ibrahima Diouf et Sadio Traoré Danfakha ne purgeront qu’une année de prison. Reconnus coupables de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, le quatuor a été condamné, hier, à 2 ans d’emprisonnement dont 1 an ferme. Les prévenus seront libres dans deux mois, parce que c’est en novembre 2012 qu’ils ont été placés sous mandat de dépôt. Outre la sanction pénale, le tribunal militaire a infligé à chacun des prévenus une amende ferme de 100.000 francs CFA. En revanche, l’État du Sénégal a été déclaré civilement responsable et condamné à payer aux parties civiles des dommages et intérêts fixés à deux millions de francs CFA. Les quatre gendarmes auxiliaires ont plus de chance que leur ex-supérieur Amath Bassine Diop. Adjoint au commandant de la brigade de Kédougou au moment des faits, ce dernier a été condamné à deux ans de prison ferme par la Cour d’appel de Kaolack. Tout ce beau monde a été condamné pour la mort de Kékouta Sidibé un jeune sourd-muet tué lors de son interpellation survenue le 12 août 2012 à Kédougou. Ladite intervention était dirigée par Amath Bassine Diop. Si le certificat de genre de mort a attesté des actes de tortures (traumatisme crânien, ecchymoses sur le postérieur…), les inculpés ont, lors de leur procès, avancé la thèse de l’accident. D’après leurs allégations, la victime a cogné contre la ridelle de la voiture à bord de laquelle ils l’acheminaient à la brigade de Kédougou. Ils étaient contredits, par les différents témoins qui avaient confirmé les tortures. Confortés par ces témoignages, les conseils de la victime avaient réclamé 50 millions à titre de réparation. La représentante du parquet avait requis pour sa part deux ans ferme, au moment où la défense sollicitait la relaxe évoquant un problème

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