Publié le 18 May 2013 - 16:24
MOUSTAPHA FALL CHE SUR LE RETOUR DU MANDAT DU PRESIDENT DE L’AN A 5 ANS

«C’est possible, mais ne peut s’appliquer qu’à la prochaine législature» 

 

 

Le débat pour ramener la durée du mandat du président de l’Assemblée nationale de 1 à 5 ans occupe toujours le landernau politique, particulièrement la majorité au pouvoir. Aussi, Moustapha Fall «Che» de Apl estime que c’est possible, mais à la prochaine législature.

La proposition de Idrissa Seck, patron du parti Rewmi et membre de la majorité au pouvoir, de ramener le mandat du président de l’Assemblée nationale de 1 à 5 ans continue d’occuper les esprits et de susciter des commentaires. Moustapha Fall «Che» s’invite au débat. «Ramener à 5 ans le mandat du président de l’Assemblée nationale, qui est aujourd’hui d’un an, c’est possible, mais ne peut s’appliquer qu’à la prochaine législature », soutient-il.

Selon le patron de Apl, «la présente législature est entamée d’un an et il ne reste plus que 4 ans. En conséquence, il n’est ni légal ni conforme à la loi de donner à un quelconque président de l’Assemblée nationale de cette législature un mandat de 5 ans. Ce qui amènerait ce dernier à chevaucher deux législatures, ce qui n’est ni démocratique ni constitutionnel».

Moustapha Fall «Che » précise qu’il n’y a rien d’urgent. «Idrissa Seck devait le savoir», ajoute-t-il. «Quitte à prendre une disposition en 2007, sauf dissolution de l’Assemblée nationale, qui ne peut intervenir qu’en 2014 au plus tôt. Puisqu’une législature est entamée, on peut toujours réduire le mandat, mais il est impossible de porter au-delà de ce qui reste de la législature la durée du mandat», argue le «Che » de Kaolack.

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