Publié le 23 Oct 2020 - 18:22

Non au port systématique du masque en milieu scolaire

 

Lettre d’alerte aux associations de parents d’élèves, aux responsables des écoles, collèges et lycées du Sénégal

 

Provoquée par le coronavirus Sars-CoV-2, la maladie Covid-19 apparaît le 17 novembre 2019 dans la ville de Wuhan, en Chine, puis se propage dans le monde. Le 30 janvier 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prononce l’état d’urgence de santé publique internationale. Le 11 mars 2020, l’épidémie Covid-19 est déclarée pandémique.

En Afrique, la riposte a donné lieu à la prise de mesures sanitaires d’urgence qui ont permis d’atténuer de manière considérable, les conséquences préjudiciables de Covid-19.

Sur le terrain, la maladie a fait face à une communauté déjà habituée à vivre au contact d’autres coronavirus à l’origine de grippes diverses. Une telle réalité épidémiologique prédispose la population à bénéficier d’une immunité collective, innée et adaptative, grâce aux anticorps qu’elle a pu développer au fil du temps. C’est ce qui explique d’ailleurs, pourquoi l’Afrique a été moins affectée par la maladie Covid-19. Aucune hécatombe n’a été enregistrée jusqu’à présent alors que la vie active forte de son psychisme communautaire, va de plus belle avec ses porteurs sains de coronavirus !

Au sein des espaces de vie, les enfants sont les mieux pourvus en matière de protection contre les coronavirus. De plus, ils ne sont pas contaminants. Par conséquent, le port obligatoire du masque ne devrait point leur être imposé, à plus forte raison, la distanciation physique qui est un frein à l’éclosion de leur innocence chaleureuse et affective envers leur entourage humain.

C’est pourquoi, au sein d’un établissement scolaire, le port du masque et la distanciation physique deviennent des obstacles à l’épanouissement de l’élève empêché de se construire normalement, de communiquer allégrement, de déchiffrer le visage et le sourire des autres stigmatisés à tort comme des vecteurs potentiels d’une maladie.

Il est paradoxal d’imposer le port du masque dans la cour de l’école et en classe, et de l’ôter par exemple durant les repas à la cantine. Les pauses de dégustation ne sont-elles pas des moments de forte proximité, de palabres rapprochés, de touchers entre la main, la bouche et le nez. Par ailleurs, il serait inutile de faire des tests dont la fiabilité douteuse fait l’objet d’un tollé indescriptible, quand on a en face de soi, une cohorte d’enfants asymptomatiques qui ont besoin de tout, sauf de la psychose dans laquelle une blouse blanche sous escorte armée pourrait les installer.

Si le masque est considéré comme un geste barrière, par contre, il ne représente pas une thérapie. Selon les pédiatres, les dermatologues, les pneumologues et autres dentistes ; les enfants encourent des risques sanitaires qui ont trait à des maladies causées par le port quotidien prolongé du masque et à long terme. Parmi les pathologies liées au port du masque et dont la gravité des impacts est terrifiante, on peut citer :

- staphylococcie sur les lèvres, les joues,

- pneumococcie, méningococcie,

- impétigo (affection contagieuse de la peau),

- furonculose,

- crise d’herpès sur les lèvres,

- conjonctivite (due à l’haleine que l’on se renvoie dans les yeux),

- bronchites,

- problèmes respiratoires (crise d’asthme),

- céphalées (maux de tête),

- maladies des gencives,

- caries dentaires, etc.

En dehors des conséquences sanitaires du port continu du masque, s’ajoutent les pertes cognitives subies par les élèves. Avec le masque, l’air inspiré puis expiré est réchauffé, humidifié et chargé de

CO2 (carbone). Ce CO2 ré-inspiré et éjecté à nouveau dans l’organisme, prive d’air pur, le cerveau qui est l’organe le plus gros consommateur d’énergie et qui a besoin du maximum d’oxygénation pour son fonctionnement normal. Ainsi, les groupes d’élèves porteurs de masque se concentrent difficilement pour suivre les cours en classe. Mis en difficulté, leur cerveau subit des chocs de perte de neurones au lieu d’en acquérir par les connaissances véhiculés par un pédagogue dont le visage masqué constitue un autre obstacle didactique qui efface le langage facial dans la relation enseignant/apprenant.

En Europe, imposée pour des raisons qui ne sont pas sanitaires, l’obligation du port du masque a été déconseillée par les scientifiques dont les avis ont permis aux parents d’élèves de mesurer tous les dangers qui y sont liés. Un exemple pertinent est fourni par la Suède où le port du masque n’est pas imposé et les élèves n’en subissent aucun préjudice, contrairement aux préjugés alarmistes sur une propagation en seconde vague du coronavirus Sars-CoV-2 à cet effet.

En Afrique, l’épidémie Covid-19 a même été inexistante dans certaines aires du continent et de nos jours, elle est quasiment terminée si elle avait eu lieu. Au cas contraire, un véritable sinistre serait survenu à la lumière de la vie communautaire qui a toujours lieu sans confinement, sans port de masque généralisé, sans distanciation physique !

De tels comportements sociaux auraient dû être nuisibles si le mode de propagation du coronavirus Sars-CoV-2 avait été attesté en Afrique.

La situation épidémiologique de notre continent ne justifie sur aucune base scientifique et sanitaire, le port obligatoire du masque qui est même de plus en plus contesté et massivement refusé dans les pays occidentaux qui pourtant semblent avoir enregistré beaucoup de patients Covid-19 au cours des derniers mois écoulés.

En définitive, vu que le port du masque fragilise le système immunitaire, à plus forte raison celui des enfants qui ingurgitent ainsi 50 à 60 % de gaz carbonique dans leur organisme privé de la sorte d’une bonne oxygénation source d’énergie vitale ; il est du devoir des parents d’élèves où se retrouvent des enseignants et des membres du corps médical ; des responsables des écoles, collèges et lycées du pays ; de faire prévaloir auprès des autorités de l’Education Nationale, l’argumentaire scientifique qui plaide pour des salles de classe libérées du port « systématique » du masque.

Il y va de l’avenir de nos enfants que de leur garantir ce qu’il y a de mieux pour leur santé par le rejet de tout artifice qui affaiblit leur système immunitaire, les met en danger physique et psychique et qui les prédispose à des maladies contractées par le port permanent d’un accessoire relevant d’une approche sanitaire incohérente en direction des couches infantiles et juvéniles en apprentissage.

Les points blancs sont les staphylocoques en bouillon de culture sur un masque porté

au bout de quelques heures seulement !

Pour la défense des intérêts des élèves !

Pour un environnement d’études libre et sans restriction !

Pour un milieu scolaire propice aux générations en devenir !

Par Ngel Juuf

 

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